Xabi Alonso déçoit avec le Real Madrid en Coupe du Monde des Clubs

Une entrée en matière décevante pour le Real Madrid de Xabi Alonso dans la Coupe du Monde des Clubs

Le début de compétition du Real Madrid dans la Coupe du Monde des Clubs n’a pas répondu aux attentes, notamment face à Al Hilal. Beaucoup espéraient voir le nouveau visage du club, porté par l’arrivée de Xabi Alonso à la tête de l’équipe, mais le résultat final d’un nul 1-1 a laissé un goût amer.

Les supporters, impatients de découvrir le fameux « Xabi Ball » et de voir leur équipe briller, ont été quelque peu déçus. Les vidéos d’entraînement, largement relayées sur les réseaux sociaux, avaient laissé présager une dynamique nouvelle, voire une démonstration de force. Pourtant, sur le terrain, la réalité fut toute autre : un match sans éclats, où le Real Madrid n’a pas su imposer son jeu face à une équipe d’Al Hilal solide, mais à leur portée.

Une composition sans surprise et des difficultés tactiques

Pour ce premier match, Xabi Alonso n’a pas surpris avec sa composition de départ. Le milieu de terrain alignait Tchouaméni, Valverde et Bellingham, une formule qui semblait équilibrée. Les nouvelles recrues, Alexander-Arnold et Huijsen, ont apporté un peu de fraîcheur, mais cela n’a pas suffi à dynamiser le jeu collectif. La tactique semble encore en rodage, et l’équipe a montré un certain manque d’idées face à une défense bien organisée.

Face à cette situation, l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen a tenté d’apporter du changement en faisant entrer Modric en fin de match, en laissant de côté Ceballos. Une décision qui rappelle les choix de Carlo Ancelotti, son prédécesseur, mais qui n’a pas permis de renverser la tendance.

Les critiques fusent, la patience est de mise

Le ton est donné par Javier Amaro, journaliste de *Radio Marca*, qui a commenté la prestation du Real Madrid dans l’émission *La Tribu* : « *Xabi Alonso n’est ni Harry Potter, ni une révolution tactique* ». Il souligne que le technicien espagnol ne peut pas transformer son effectif en un claquement de doigts, rappelant que l’équipe n’a pas encore la baguette magique pour faire émerger une nouvelle dynamique.

Le journaliste ajoute : « *On ne lui a pas donné une baguette magique pour transformer Fran Garcia en Roberto Carlos* ». Le club possède encore du temps pour se préparer, avec des rencontres à venir contre Pachuca puis Salzbourg, des adversaires plus abordables, qui pourraient permettre au Real Madrid de se qualifier pour les huitièmes de finale.