
Violences lors de la finale de handball à Créteil : incidents et répercussions
Incidents violents lors de la finale de Nationale 1 de handball à Créteil, avec des supporters armés de paintball, un arbitre blessé et une interruption du match.
Une finale de handball à Créteil perturbée par des incidents violents
La finale de Nationale 1 de handball, disputée samedi 14 juin à Créteil, a connu un début chaotique, laissant un goût amer à cette journée censée célébrer l’apogée des compétitions nationales. En moins de deux minutes de jeu, la rencontre entre l’équipe réserve de Montpellier et Saintes a été brutalement interrompue suite à des actes de violence inacceptables.
Des supporters armés de fumigènes et de paintball entrent dans la salle
Selon les témoignages recueillis, des spectateurs appartenant au club de Saintes, masqués et munis de fumigènes ainsi que de lanceurs de paintball, ont pénétré dans la salle de manière agressive. Leur objectif semblait être de perturber la déroulement du match, ce qui a rapidement dégénéré. La situation s’est envenimée lorsque ces individus ont délibérément visé un joueur montpelliérain, Justin Sotoul, avec un lanceur de paintball. Bien que le joueur n’ait pas été touché, un projectile a atteint un arbitre, blessant légèrement ce dernier.
Une réaction d’urgence face à la violence
Face à cette scène surréaliste, l’entraîneur du Montpellier Handball, Jérôme Diaz, a rapidement décidé de faire évacuer ses joueurs vers le bus, craignant pour leur sécurité. Les joueurs ont été mis à l’abri dans le véhicule en attendant l’arrivée des forces de l’ordre, tandis que la confusion régnait dans la salle. De leur côté, les supporters de Saintes ont exprimé leur incompréhension face à ce qui s’est passé, soulignant qu’ils n’étaient pas responsables de ces actes de vandalisme. « Nous sommes venus pour jouer une finale dans une ambiance sportive, pas pour vivre une telle violence », a déclaré le manager François Woum-Woum sur le site Handzone.
Un arbitre légèrement blessé mais hors de danger
Heureusement, l’arbitre touché lors de l’incident n’a pas subi de blessures graves. La Fédération française de handball a confirmé dans un communiqué que celui-ci avait reçu des soins sur place et n’a pas nécessité d’hospitalisation. Elle a condamné fermement ces actes de violence, rappelant que de tels comportements vont à l’encontre des valeurs fondamentales du handball. La fédération a également annoncé qu’elle engagerait des démarches disciplinaires à l’encontre des responsables et pourrait porter plainte.
Une organisation contestée et des enjeux pour la suite
La question de la tenue d’une éventuelle nouvelle date pour cette finale reste en suspens. La commission d’organisation des compétitions doit désormais déterminer les suites à donner à cette situation. La Fédération française de handball a indiqué qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour faire respecter la discipline et la sécurité lors de ses événements.
Les réactions des responsables et la responsabilité de la fédération
Le président de l’association Montpellier Handball, Vincent Hugonnet, a exprimé sa colère face à ces incidents. Il a notamment dénoncé la gestion de la sécurité par la Fédération française de handball, qu’il tient pour responsable. « La fédération doit prendre des sanctions sévères contre ces comportements, car il ne s’agit pas seulement de délinquance, mais aussi de valeurs sportives », a-t-il déclaré. Il a annoncé qu’un courrier serait envoyé aux instances compétentes pour faire toute la lumière sur ces événements et espère que des mesures concrètes seront rapidement appliquées.
Ce déchaînement de violence lors d’une finale nationale soulève de nombreuses questions sur la sécurité lors des compétitions sportives. La fédération et les organisateurs devront désormais faire face à ces actes pour préserver l’esprit du sport et assurer la sécurité de tous les participants.