Sean Dyche exprime son incompréhension face à la nomination de Vincent Kompany au poste d’entraîneur du Bayern Munich, malgré la relégation qu’il a subie avec Burnley en Premier League.
Une montée en puissance surprenante pour Vincent Kompany
Vincent Kompany a guidé Burnley vers une 19e place en Premier League lors de la saison dernière, terminant huit points derrière la zone de maintien. Pourtant, quelques jours seulement après cette relégation, il a été nommé entraîneur du prestigieux Bayern Munich. Ce transfert inattendu a suscité de nombreuses interrogations, notamment auprès de son prédécesseur à Burnley, Sean Dyche.
Les performances contrastées à Burnley
Pendant que Sean Dyche menait Burnley à 35 points lors de leur descente en 2022 avec un investissement net modeste d’environ 29 millions d’euros, Kompany, en deux ans à la tête de l’équipe, a dépensé environ 146 millions d’euros en transferts. Malgré ce budget conséquent, le club a décroché seulement 24 points lors de la dernière saison en Premier League, ce qui n’a pas empêché Kompany de décrocher un poste majeur en Bundesliga.
Une renaissance bavaroise
Depuis son arrivée au Bayern Munich, Kompany a redonné vie au club allemand, interrompant la domination de 11 années consécutives du club en championnat, stoppée la saison précédente par Bayer Leverkusen. Actuellement en tête de la Bundesliga avec six points d’avance, les Bavarois ont également atteint les quarts de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Leverkusen en huitièmes.
La réaction de Sean Dyche
Dysche, surpris par cette trajectoire, a partagé son scepticisme sur les raisons qui ont permis à Kompany d’accéder à un tel poste malgré une gestion critiquée à Burnley. Lors d’une interview à TalkSPORT, il a déclaré :
« Le club a très bien géré sa montée en Premier League en 2014. J’avais conseillé que l’on ne puisse plus se permettre de payer des joueurs sur plusieurs années passées. On a investi dans les infrastructures, même si cela a coûté cher et conduit à une relégation. J’ai dépensé environ 10 millions d’euros pour l’équipe à ce moment-là, ce qui était risqué mais nécessaire pour l’avenir. Puis, Vincent Kompany est arrivé, a dépensé 146 millions d’euros, et malgré seulement 24 points, il obtient le poste au Bayern. Je ne comprends pas comment ça fonctionne. J’aimerais bien faire pareil : être endetté de 146 millions et être recruté par le Bayern. La vie est pleine de surprises. »









