Verstappen remporte le Grand Prix des États-Unis et relance la course au titre

Verstappen remporte le Grand Prix des États-Unis et relance la course au titre

Max Verstappen s'impose au Grand Prix des États-Unis, relançant la course au championnat de F1 avec une performance impressionnante à Austin.

États-Unis

Max Verstappen s’impose au Grand Prix des États-Unis à Austin, devançant Lando Norris et relançant la course au titre mondial. Le pilote Red Bull se rapproche désormais à 40 points du leader Oscar Piastri, qui a connu un week-end difficile et termine cinquième; Norris, deuxième, est à 14 points du sommet et reste dans la bagarre. Il reste cinq courses, dont deux sprints, pour 141 points à prendre. Le duel pourrait encore se jouer à Abu Dhabi lors de la finale du 7 décembre, marathon de la saison. Cette victoire, troisième en quatre courses depuis qu’il était à 104 points de retard avant le GP d’Italie le 7 septembre, confirme un élan irrépressible.

Partant en pole, Verstappen a pris la tête dès le coup d’envoi et a mené sans laisser d’espace. Au tour 25, il était déjà à 1,4 seconde devant, profitant de l’air pur et maîtrisant le rythme pour préserver ses pneus.

Les McLaren, Norris et Piastri, qui visaient le titre, n’ont pas connu le même rythme et ont été sous pression. Norris et Piastri avaient été impliqués dans une collision lors du sprint de samedi, témoignant des tensions qui entourent l’écurie en ce moment.

Vers la mi-course, Verstappen est resté sans relâche en tête; au tour 25, Norris était deuxième après qu’un bref Virtual Safety Car a été déclenché suite à la collision entre Sainz et Antonelli. Verstappen avait alors 11,1 secondes d’avance, tandis que Norris tentait de revenir.

Après les arrêts, Leclerc était troisième et devait repousser Hamilton dans l’autre voiture rouge pour conserver cette position. Norris, victime d’un arrêt lent de 3,8 secondes, est resté derrière mais a finalement dépassé Leclerc pour s’emparer de la seconde place en fin de course.

Piastri était loin, sans étincelle, à environ trente secondes derrière le vainqueur et n’a pas pu lutter pour les places podium.

Lewis Hamilton a terminé quatrième, montrant une certaine aisance dans ce tracé américain où il réside une partie de l’année. Le paddock souligne son attachement à ce pays et à sa scène, même si la Scuderia demeure une frontière linguistique pour lui.

Prochaine étape: le Grand Prix du Mexique, dans l’air rare des hautes altitudes. Qui saura garder son sang-froid dans ces conditions?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *