Valentin Royer crée la surprise à Wimbledon : sa première victoire

Valentin Royer, 113e mondial, remporte sa première victoire à Wimbledon face à Tsitsipas, une performance remarquable sur le circuit principal.

France

Surpris par sa performance exceptionnelle, Valentin Royer a marqué les esprits lors de son entrée remarquée à Wimbledon. Ce joueur français, classé 113e mondial, a réussi l’exploit de battre Stefanos Tsitsipas lors du premier tour, une victoire qui restera gravée dans sa carrière. Après avoir passé les qualifications, Royer a su faire preuve d’une maturité et d’une détermination impressionnantes face à un adversaire expérimenté, ce qui lui a permis de s’imposer en trois sets (6-3, 6-2, abandon).

Une victoire qui fait du bruit

Très enthousiaste, le jeune tennisman de 24 ans n’a pas tari d’éloges à l’issue de la rencontre : « Il y a beaucoup de joie, même si j’ai un goût un peu amer de ne pas avoir pu finir ce match dans les règles de l’art, mais ça se prend. Je suis très content de mes deux premiers sets, surtout face à un joueur aussi aguerri. C’est une belle victoire pour moi, et je ressens une immense fierté.»

Découverte et adaptation à Wimbledon

Ce qui a marqué Royer, c’est aussi la découverte de l’ambiance unique de Wimbledon. «C’est assez particulier. Samedi, j’avais entraîné sur le court numéro 2, avec ses gradins imposants et ses lignes impeccables, presque trop belles pour ne pas les respecter. Au début, c’est un peu déstabilisant, mais on s’adapte vite. C’est un tournoi prestigieux, immense, mais j’ai ma place ici. Je me sens bien dans mes baskets, et c’est ce qui compte.»

Une analyse lucide de son adversaire

Concernant Stefanos Tsitsipas, Royer confie : « C’est un joueur avec un passé, une expérience, mais mes entraîneurs m’ont rappelé que c’est un homme comme un autre, avec deux bras et deux jambes. Il peut être nerveux, et vu son état de forme actuel, il y avait une opportunité à saisir. Nous avons travaillé la tactique pour respecter un plan de jeu précis, et cela a payé.»

Un parcours de qualification réfléchi

Royer revient sur son parcours avant Wimbledon : « L’année dernière, j’avais perdu au premier tour des qualifications, car j’arrivais directement de la terre battue. Cette fois, je suis arrivé deux semaines à l’avance sur gazon, en préparant mon jeu à Nottingham. Cela m’a énormément aidé, grâce à un travail spécifique avec mon entraîneur.»

Une maturité tardive mais solide

Le jeune joueur évoque aussi sa progression : « Chacun avance à son rythme. Moi, j’ai mis plus de temps à atteindre cette maturité mentale, contrairement à des jeunes comme Holger Rune, Sinner ou Alcaraz, qui ont une précocité impressionnante. J’ai une éthique de travail solide, je ne lâche jamais, et je progresse de façon régulière. Je travaille dur, mais aussi intelligemment, avec patience et persévérance.»

Gérer la chaleur et l’environnement

Concernant les conditions climatiques, Royer relativise : « Je rigole un peu avec ces histoires de chaleur, car il ne fait pas 45 degrés comme en Australie. L’année dernière, j’avais joué en Roumanie, en quart de finale d’un Challenger, sous une chaleur de 41 degrés. Là, il fait 31-32 degrés, ce qui ne me pose pas de problème. On m’a même apporté des serviettes avec des glaçons, mais je leur ai dit que ça allait, je m’entraîne dans le sud de la France, où il fait souvent chaud.»

Un prochain défi face à Mannarino

Son prochain adversaire sera Adrian Mannarino, un joueur de grande expérience sur gazon. « C’est un adversaire que je respecte beaucoup, il a été top 20, et il joue très vite. On s’est déjà entraînés ensemble, donc je connais ses qualités. Sur le terrain, ce sera encore une fois deux hommes avec deux bras et deux jambes, prêts à tout donner.»

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