Queen’s Park crée la surprise en éliminant les Rangers en Coupe d’Écosse

Retour sur un match historique

La dernière victoire de Queen’s Park contre les Rangers en Coupe d’Écosse remontait à 1882, à une époque où le tournoi se déroulait encore dans une section intitulée « Glasgow and Suburbs ». Grâce à cette performance, l’un des plus anciens clubs de football d’Écosse accède aux quarts de finale de la compétition pour la première fois depuis 1983.

Les moments clés du match

Le but décisif de Queen’s Park a été marqué par Seb Drozd à la 69e minute. Après une remise en jeu qui n’a pas été dégagée par la défense des Rangers, Drozd a pu s’infiltrer dans la surface et a tranquillement placé le ballon au fond des filets, mettant son équipe en position de force.

Les Rangers, quant à eux, ont réagi avec énergie ; Tavernier a eu une occasion en or d’égaliser, mais il a vu son tir repoussé par le magnifique arrêt de Ferrie, qui a fendu l’air sur sa gauche. Bien que cinq minutes de temps additionnel soient devenues huit, la défense de Queen’s Park a réussi à résister.

La pression grandissante sur Philippe Clement

Philippe Clement était déjà sous pression, avec les Rangers à 13 points du leader en Écosse. Bien que les Rangers restent engagés en Ligue Europa, cette défaite, avec une équipe proche de la pleine forme, aura sans doute des répercussions sur sa réputation auprès des supporters. Traditionnellement, le conseil d’administration a été réticent à limoger un entraîneur, mais il serait surprenant qu’ils ne commencent pas à envisager un changement à la tête de l’équipe d’ici l’été.

Clement a décrit cette situation comme « super frustrante », indiquant que malgré leurs 30 occasions, l’équipe n’avait pas su concrétiser et qu’elle avait manqué de rythme en première mi-temps, mais trop d’impatience en deuxième.

Le regard de Callum Davidson

Callum Davidson, l’entraîneur de Queen’s Park, a démontré son expertise en coupes nationales. Ancien entraîneur de St Johnstone, où il a remporté des trophées importants, Davidson a suivi ce match depuis les tribunes, en raison d’une suspension.

« Nous n’avions que quatre défenseurs valides », a-t-il partagé. « Je me suis réveillé à 1h30 du matin en pensant que n’importe lequel d’entre eux pourrait tomber malade. » Son discours positif et sa passion pour le football ont certainement galvanisé ses joueurs, qui savourent cette victoire mémorable. « Ce dernier feu de joie est celui que l’on doit apprécier, sinon, il n’y a pas de sens à rester dans le football », a-t-il conclu.