France
La 21e manche de la saison, le Grand Prix de São Paulo, se dispute au format sprint et ne propose qu’une séance d’essais libres d’une heure pour l’ensemble des pilotes. Comme attendu, seules les voitures titulaires prennent le départ, aucune équipe n’engageant de rookie. Le départ, prévu à 15h30 heure française, a été retardé de quelques minutes pour le nettoyage de la piste; le feu est finalement passé au vert à 15h35. Le ciel est globalement nuageux avec quelques éclaircies; la température ambiante est légèrement inférieure à 20 °C et celle sur la piste culmine à 35 °C.
Pour l’entame de la séance, tous les pilotes entrent rapidement sur la piste, initialement sur pneus durs (blancs) car la piste est sale en début de session. Le premier incident notable est survenu avec Yuki Tsunoda, qui a perdu le contrôle de sa Red Bull sur le vibreur à la sortie du virage 4 et a touché les protections extérieures du dégagement. Par chance, il a pu s’extraire et l’incident n’a impliqué que l’aileron avant et la roue avant gauche, avec des dégâts sur la moustache et un passage obligé par les stands.
Le soleil se montre un peu plus au quart d’heure de roulage, faisant grimper la piste à 41 °C. La première référence de temps est établie par George Russell (Mercedes), 0,180 s devant Max Verstappen (Red Bull) et 0,283 s devant Carlos Sainz (Williams).
Progressivement, les pilotes repartent pour un second relais, principalement destiné à la simulation de course. Oscar Piastri, équipé de son train de pneus durs usés, remonte au troisième rang à 0,213 s. Tsunoda, de retour en piste après son incident, devient le premier à passer aux pneus tendres (rouges) après que son endurance sur les durs ait été compromise.
Un quart d’heure avant la fin de séance, l’immense majorité des pilotes passe par les stands pour se débarrasser des pneus utilisés et chausser des mediums, censés être plus proches des conditions de course. Sur ces gommes, les McLaren retrouvent les avant-postes avec Piastri à 1m09,998s et Norris à 0,261s derrière. Chez Red Bull, on privilégie directement les pneus tendres, avec un tour peu concluant pour Verstappen sur une piste à 47 °C qui ne donne pas de meilleure référence, tandis que Ferrari préfère rester en durs. Dans les dernières secondes, Norris parvient à s’emparer du meilleur temps et devance Piastri de 0,023 s. Hamilton, de son côté, perd le contrôle en fin de séance dans un tête-à-queue sans gravité attribué à un arrière qui aurait touché le sol.
