France
Arrivé cet été au PSG, Lucas Chevalier a rapidement compris que son adaptation ne serait pas immédiate. Le gardien admet que le début d’aventure avec le club est difficile et qu’il faut du temps pour trouver ses repères. Le PSG a remplacé Gianluigi Donnarumma par Chevalier lors du mercato estival, et l’international français découvre une montée en intensité. Malgré quelques erreurs, il affirme travailler pour progresser et gagner en sérénité.
Sa première sélection en équipe de France a été une source de fierté. Il se dit heureux d’avoir enfin obtenu sa chance après plusieurs rassemblements sans minutes. À 24 ans, accéder à la sélection nationale représente une étape importante qu’il contemple avec ambition et espère pouvoir continuer à chanter la Marseillaise sur le terrain.
Il confie qu’il avait anticipé un changement de dimension, tout en précisant que tout cela dépendait aussi de la volonté et du travail. Oui, et non: c’est un objectif qu’il s’était fixé, mais l’arrivée au PSG entraîne une nouvelle vie et une forme de pression différente. Sa vision du poste a évolué, et il se voit désormais sous les projecteurs du centre d’entraînement. Malgré cela, il se sent capable de progresser et d’apporter davantage, même à 24 ans.
Il affirme que la comparaison avec Donnarumma n’est pas pesante. Les regards et les analyses l’entourent, mais il préfère se protéger et croire en ses capacités. Pour lui, l’essentiel est de se concentrer sur ce qu’il peut contrôler et viser des performances constantes plutôt que de se comparer à son prédécesseur.
Enfin, il décrit la relation au quotidien avec Luis Enrique: le coach est très satisfait de son travail et insiste sur les détails. Être gardien au PSG ne se résume pas à réaliser des arrêts: ce qui compte ce sont les petits détails de placement, d’orientation et de jeu au pied. Cette approche lui offre une nouvelle vision du poste et, même si certains aspects restent invisibles à la télévision, les progrès se font sentir dans l’équipe et promettent un avenir encore meilleur.
