Le derby stambouliote du championnat de football turc a toujours une atmosphère électrique. Le match du 24 février dernier entre Galatasaray et Fenerbahçe n’a pas fait exception, exacerbant les tensions autour de l’arbitrage, notamment avec des accusations de favoritisme à l’égard de Galatasaray, qui occupait la première place du classement de la Süper Lig. Pour atténuer les tensions, la fédération nationale a fait appel à l’arbitre slovène Slavko Vincic pour officier le match.
Un match nul houleux
Bien que le match se soit terminé sur un score vierge (0-0), la rencontre n’a pas manqué de controverses. Dans la foulée, Galatasaray a accusé José Mourinho, l’entraîneur de Fenerbahçe, d’avoir tenu des « propos racistes » à l’issue du match. Le club a annoncé son intention de « engager des poursuites pénales » contre lui et de déposer des plaintes officielles auprès de l’UEFA et de la FIFA.
Des accusations graves
Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, Galatasaray a déclaré : « Depuis qu’il a pris ses fonctions en Turquie à l’été 2024, José Mourinho n’a cessé de faire des déclarations désobligeantes à l’égard du peuple turc. Aujourd’hui, son discours est passé de simples commentaires immoraux à une rhétorique inhumaine. »
Bien que le club n’ait pas précisé les déclarations incriminées, le technicien portugais a affirmé en conférence de presse que « le banc de Galatasaray sautait comme des singes après chaque bonne décision de l’arbitre ».
La réaction de Fenerbahçe
Fenerbahçe a réagi rapidement à ces accusations en déclarant que « ces mots, utilisés par José Mourinho pour décrire la réaction excessive du staff technique de l’équipe adverse, ne peuvent en aucun cas être considérés comme racistes ». Le club a dénoncé les propos de Galatasaray comme étant « complètement sortis de leur contexte et délibérément déformés ».









