Everton : Le départ de Dyche ouvre la voie à Moyes
Le départ de Sean Dyche d’Everton pourrait bien être considéré comme l’un des moments les plus inhabituels de l’histoire des licenciements d’entraîneurs au sein du club. Rappelons-nous qu’en 1961, Johnny Carey avait également été mis à l’écart après avoir obtenu une belle cinquième place, alors qu’il partageait un taxi avec le propriétaire John Moores. Aujourd’hui, Dyche a connu un moment similaire, à 191 minutes d’un match crucial de la FA Cup, le dernier titre remporté par Everton il y a 30 ans. Un événement assez étrange, en effet.
Un nouveau départ sous les auspices de TFG
Le changement de direction s’est opéré il y a trois semaines avec l’acquisition du club par The Friedkin Group (TFG), qui a pris des mesures radicales en effaçant les dettes et en apportant un vent d’optimisme dans une période marquée par le scepticisme. Les supporters attendaient des actions audacieuses de la nouvelle direction, et le départ de Dyche en était certainement une. Bien que les raisons de ce licenciement puissent sembler complexes, il est clair que TFG a choisi de se séparer d’un entraîneur dont beaucoup pensaient qu’il était le plus capable de garantir la survie d’Everton en Premier League. Cependant, deux facteurs rendent cette stratégie problématique.
Une saison en demi-teinte
Tout d’abord, la forme d’Everton sous Dyche était tellement peu inspirante qu’une relégation n’était pas à exclure. En outre, dès ce début de mandat, les nouveaux propriétaires envisagent déjà un avenir qui dépasse la simple survie. Les partisans d’Everton devraient se rappeler que Dyche a réussi à garder le club dans l’élite lors des dernières années difficiles de l’ère Farhad Moshiri, mais cette bienveillance pourrait être rapidement effacée par un début de saison contrasté, n’ayant enregistré que trois victoires et marqué 15 buts en 19 matchs.
Les statistiques ne plaident pas en faveur de Dyche
Pour donner un aperçu des difficultés rencontrées par Dyche, lors de ses dix derniers matchs à la tête d’Everton, un seul joueur, le défenseur des Wolves Craig Dawson, a marqué plus d’une fois. Alors que son contrat arrive à expiration cet été, il était presque inévitable que son départ survienne à un moment inattendu, comme celui-ci.
À la recherche d’un entraîneur capable
Le défi qui attend le prochain entraîneur permanent sera d’assurer une première saison réussie dans le nouveau stade dockside d’Everton, ce qui est essentiel. TFG ne cherche pas un simple pompier, mais un entraîneur capable non seulement de s’assurer des résultats pour rester en Premier League, mais aussi de bâtir une équipe compétitive à long terme. David Moyes se profile alors comme un candidat idéal.
Le retour de Moyes ?
Avec le temps qui passe, les supporters d’Everton semblent avoir mis de côté le départ de Moyes, qui était motivé par une offre que peu auraient pu refuser. Aujourd’hui, à 61 ans, une telle opportunité constituerait un chapitre séduisant dans une carrière bien remplie. Il bénéficierait également du soutien d’une direction ambitieuse, prête à investir dans l’avenir du club.