
Coupe du monde des clubs : l’impact de la chaleur sur les équipes européennes
L'entraîneur du Borussia Dortmund souligne que la chaleur favorise les équipes du Sud lors de la Coupe du monde des clubs.
La chaleur, un obstacle pour les clubs européens lors de la Coupe du monde des clubs
Les conditions climatiques jouent un rôle déterminant lors de la Coupe du monde des clubs, et selon Niko Kovac, l’entraîneur du Borussia Dortmund, cette réalité profite nettement aux équipes du Sud. Avant le match entre Dortmund et les Mamelodi Sundowns, prévu à Cincinnati, la température devrait atteindre jusqu’à 32 °C à l’heure du coup d’envoi, prévu à midi, heure locale. Certains acteurs du tournoi, qu’ils soient joueurs, entraîneurs ou supporters, ont déjà exprimé leur difficulté face à cette chaleur intense et à l’humidité ambiante.
« Pour les spectateurs dans le stade, il fait incroyablement chaud. Alors, vous pouvez imaginer à quel point c’est difficile pour les joueurs », a expliqué Kovac. Il a précisé que la température affichait 32 degrés à l’ombre, mais qu’en plein soleil, dans l’enceinte du stade, le thermomètre pouvait grimper de 3, 4 voire 5 degrés supplémentaires. Une situation qui complique la tâche des équipes européennes, peu habituées à de telles conditions dans leur préparation quotidienne.
Une différence d’adaptation entre le Nord et le Sud
Selon le coach allemand, cette différence climatique constitue un véritable avantage pour les formations sud-américaines et africaines engagées dans la compétition. « Ce n’est pas une excuse, mais une explication. C’est très difficile, surtout pour les Européens. Les équipes du Sud, pour elles, c’est plus facile car elles sont habituées à ces températures », a-t-il affirmé. La chaleur et l’humidité jouent donc en faveur des clubs du Sud, qui maîtrisent mieux ces conditions extrêmes.
Pourtant, certains pourraient arguer que cet avantage climatique ne suffit pas à expliquer la domination récente des équipes du Sud lors de cette compétition. La supériorité économique et la qualité de leur préparation jouent également un rôle clé, mais la météo semble clairement peser dans la balance.
Les enjeux d’un climat difficile pour le football international
Ce contexte climatique soulève des questions sur l’équité de la compétition, surtout lorsque les conditions varient autant d’un continent à l’autre. La chaleur, combinée à l’humidité, influence non seulement la performance physique, mais aussi la stratégie de jeu adoptée par les équipes. Kovac, ancien coach monégasque, insiste sur le fait que cette situation désavantage les clubs européens, qui doivent souvent s’adapter rapidement à ces températures élevées, contrairement à leurs adversaires du Sud, plus habitués à ces conditions.
Alors que la compétition avance, il devient évident que le climat pourrait continuer à jouer un rôle déterminant dans l’issue des rencontres, renforçant l’idée que la météo est un facteur à ne pas négliger dans le football international.