Carlos Alcaraz remporte une finale légendaire à Roland-Garros

Carlos Alcaraz remporte une finale épique à Roland-Garros, sauvant 3 balles de match dans une victoire historique de 5h29.

France

Une finale légendaire à Roland-Garros : Carlos Alcaraz raconte son match le plus excitant

Après une bataille acharnée qui restera gravée dans l’histoire du tennis, Carlos Alcaraz a conservé son titre à Roland-Garros en battant le talentueux Jannik Sinner dans une finale épique. Longue de 5h29, cette rencontre, la plus longue de l’ère Open sur la terre battue parisienne, a tenu en haleine tous les spectateurs. À seulement 22 ans, le joueur espagnol enrichit son palmarès avec un cinquième titre du Grand Chelem, ajoutant cette victoire à ses exploits précédents (US Open 2022, Wimbledon 2023 et 2024, Roland-Garros 2024 et 2025). Son parcours est marqué par une capacité exceptionnelle à gagner dans des matches à rallonge, avec 13 victoires en 14 rencontres dépassant 3h50, ce qui lui confère une confiance inébranlable dans les moments cruciaux.

Carlos Alcaraz levant la coupe à Roland-Garros
Carlos Alcaraz, triomphant, brandit la coupe des Mousquetaires après une finale légendaire.

Après avoir partagé sa joie avec Juan-Carlos Ferrero, son entraîneur, et ses proches, le champion a exprimé toute l’émotion ressentie lors de cette rencontre hors normes. Lors de la conférence de presse, il est revenu sur un match qui a marqué l’histoire et qui semble également cimenter une rivalité grandissante avec Sinner, tous deux ayant remporté les six derniers tournois du Grand Chelem.

« Le match le plus excitant de ma vie »

« Sans aucun doute, c’est le match le plus excitant que j’aie jamais vécu. Il y a eu des moments merveilleux, d’autres plus difficiles. Je suis simplement heureux et fier d’avoir réussi à gérer tout cela. C’était une expérience incroyable. C’est la première fois que je parviens à revenir après avoir été mené de deux sets dans une finale de Grand Chelem. »

Une rencontre à la hauteur des grands classiques

« Si ce match est considéré comme un classique, ce sera un immense honneur. Si l’on le compare à Borg-McEnroe en 1980 ou Nadal-Federer en 2008 à Wimbledon, cela signifierait que j’ai inscrit mon nom dans l’histoire du tennis. Je laisse les experts juger si ce match mérite cette place. Pour moi, il restera gravé comme l’un des plus mémorables de Roland-Garros. »

Garder espoir face à l’adversité

« Au début du troisième set, quand Sinner m’a breaké, j’ai ressenti que tout allait en sa faveur. Il enchaînait les points gagnants, ne faisait presque pas d’erreurs. J’ai décidé de ne pas céder à la panique, d’écarter ces pensées et de continuer à me battre. Le soutien du public, les encouragements dans certains coins du court, m’ont énormément aidé. Sans leur énergie, je pense que je n’aurais pas pu faire ce retour. »

Jouer son meilleur tennis dans les moments décisifs

« Je répète souvent qu’il faut savoir foncer, même quand tout semble contre vous. Que ce soit mené dans un tie-break ou dans le dernier set, il faut avoir confiance en soi, ne pas craindre l’erreur. Aujourd’hui, c’était une question de foi en mes capacités. Je n’ai jamais douté, j’ai toujours voulu me battre jusqu’au bout. C’est dans ces instants que l’on montre sa vraie force. »

Le marathonien et la gestion de la pression

« J’avoue que j’aurais préféré gagner en trois sets, mais quand la situation devient difficile, il faut continuer à se battre. Ce genre de finale de Grand Chelem ne laisse pas de place à la fatigue ou à la peur. Il faut savoir gérer la pression, saisir les moments clés. C’est précisément ce que font les vrais champions : apprendre à rester calmes et performants dans les situations les plus tendues. »

Les moments inoubliables

« Sauver ces trois balles de match, c’était tout simplement incroyable. Mais ce n’étaient pas forcément les plus beaux points, comme celui à 6-5 dans le cinquième set. Là, j’ai réussi des coups improbables, des slices sur la ligne, sans même savoir comment je les ai faits. Ces moments-là resteront gravés dans ma mémoire. »

Une statistique symbolique

« Gagner mon cinquième titre du Grand Chelem à 22 ans, 1 mois et 3 jours, comme Rafael Nadal, c’est une coïncidence qui me touche profondément. Je dois réaliser que j’ai accompli cela. C’est une statistique que je garderai à jamais, car Rafa est une grande source d’inspiration pour moi. »

La rivalité avec Sinner

« Nos rencontres sont toujours d’un très haut niveau, et j’espère que ce ne sera pas la dernière. Chaque confrontation est importante, car elle nous pousse à nous surpasser. Pour gagner un Grand Chelem, il faut battre les meilleurs, et cela passe par des matchs contre des joueurs de cette trempe. Je suis sûr que Sinner reviendra plus fort, et j’espère que nos prochains affrontements seront aussi spectaculaires. »

La foi en soi face aux balles de match

« Oui, je croyais encore en moi quand j’ai dû faire face à trois balles de match. Un match n’est jamais terminé tant que le dernier point n’est pas joué. Même dans ces moments critiques, il faut continuer à se battre, à croire en ses chances. Je voulais faire partie de ces joueurs capables de sauver une balle de match et de finir vainqueur. La confiance en soi est essentielle, même dans les situations les plus difficiles. »

Propos recueillis en conférence de presse.

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