Newcastle United a terminé la saison 2024-25 à la cinquième place, devançant Manchester United de 22 points, ce dernier se classant à la 15e place. Sur le plan des confrontations directes, les affrontements entre les deux clubs ont clairement été en faveur des Magpies: une victoire 2-0 à Manchester et, quelques mois plus tard, une large victoire 4-1 à St James’ Park en avril.
Avec la Carabao Cup dans leur palmarès, Newcastle peut être fier de sa saison, tandis que pour Ruben Amorim et son groupe, c’était une période à oublier.
Manchester United a été actif pendant l’été pour renforcer son effectif, tandis que Newcastle a dû gérer le dilemme autour d’Alexander Isak avant de réaliser des achats de dernière minute.
Ce n’est pas que Newcastle ait mal dépensé — loin de là — mais il était frustrant de voir Benjamin Sesko et Bryan Mbeumo choisir Old Trafford plutôt que St James’ Park.
Amorim a pu investir environ 250 M€ sur quatre joueurs clé, transformant peu à peu Manchester United en son équipe.
De leur côté, Newcastle a aussi dépensé massivement et a en outre encaissé environ 150 M€ de la vente d’Alexander Isak à Liverpool, après près de deux ans sans investissements importants dans l’équipe première.
Les règles du fair-play financier et le PSR ont conduit Newcastle à rester prudent en 2024, ce qui limite le niveau d’activité malgré le potentiel financier du club.
Il semble que deux joueurs de Manchester United débuteront le Boxing Day contre Newcastle: Casemiro et Diogo Dalot, sous réserve des conditions physiques et des allocations de l’AFCON.
Si l’actualité montre que les fameux “big six” peuvent encore s’améliorer, le fossé à combler par Newcastle reste l’un des enjeux du duel du Boxing Day.
Bien sûr, cela ne signifie pas que Newcastle partira en outsider. Les hommes d’Eddie Howe abordent le match avec la volonté de retrouver le chemin de la victoire sur la route contre une équipe dont la confiance est fragile et privée de son capitaine Bruno Fernandes.
Le nouveau directeur général David Hopkinson porte de grandes ambitions pour Newcastle, mais la réalité est que, quatre ans après le rachat, le club est encore en phase d’amorçage sur le long terme.









