France
Zidane pressenti pour succéder à Deschamps : la pression monte sur la FFF
Alors que la fin du mandat de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France approche, la question de sa succession devient de plus en plus pressante. Le sélectionneur emblématique, en poste depuis 2012 et vainqueur de la Coupe du Monde 2018, devrait tirer sa révérence après la prochaine Coupe du Monde, prévue en 2026. La grande interrogation concerne désormais le nom qui prendra la relève, et parmi les candidats pressentis, Zinédine Zidane occupe une place de choix.
Depuis plusieurs années, Zizou attend patiemment une opportunité pour revenir entraîner les Bleus. Son absence de poste depuis son départ du Real Madrid il y a quatre ans n’a pas entamé son ambition, et il semble que beaucoup espèrent qu’il puisse prendre la tête de l’équipe nationale dès 2026. Cependant, la Fédération française de football (FFF) semble hésiter à officialiser cette transition, notamment par respect pour le travail réalisé par Deschamps et pour éviter de précipiter une décision.
Les déclarations de la FFF et la réaction de Rothen
Le président de la FFF, Philippe Diallo, a récemment exprimé sa volonté de respecter le calendrier et de ne pas faire d’annonces précoces. Sur Ouest-France, il a déclaré : « Ce n’est pas que je suis un adepte du secret, mais je souhaite respecter le travail des équipes en place, qui ont encore des échéances importantes. » Une position qui n’a pas manqué de faire réagir Jérôme Rothen, ancien joueur et consultant, qui estime que cette attitude pourrait coûter cher à la France dans la course à la succession.
« Un peu d’honnêteté ! On en a assez des discours politiques. Deschamps n’a plus besoin d’être protégé. Zidane s’est clairement positionné, et tout le monde rêve de le voir aux commandes. Il serait temps que le président de la FFF fasse le nécessaire et officialise cette éventualité, surtout avec la Coupe du Monde 2026 qui approche. »
Rothen insiste sur le fait qu’il serait judicieux de sécuriser rapidement l’avenir de Zidane, afin d’éviter qu’il ne s’engage ailleurs ou ne se laisse tenter par d’autres projets. Selon lui, attendre trop longtemps pourrait réduire considérablement les chances de voir la légende du football français prendre la direction des Bleus. Il souligne également que, pour lui, Deschamps aurait dû quitter après l’Euro 2020, où la France a déçu, mais que l’échéance de 2026 reste une opportunité à ne pas manquer pour préparer la relève.
Une opportunité à saisir pour la France
Le contexte actuel pousse à une réflexion stratégique de la part de la FFF. Avec Zidane qui a clairement exprimé son désir de revenir en équipe de France, il serait logique de formaliser cette volonté rapidement. La crainte est que, si aucune décision n’est prise, Zidane puisse accepter une offre à l’étranger ou se concentrer sur ses projets personnels, laissant ainsi le vide pour la succession de Deschamps.
Ce scénario pourrait compliquer la transition et mettre la France dans une position délicate pour préparer la prochaine génération de joueurs et de sélectionneurs. La patience de Zidane, qui a refusé plusieurs propositions ces dernières années, pourrait finir par s’éroder si la situation reste en suspens. La nécessité d’une décision claire et rapide devient alors une priorité pour la fédération.
Alors que la fin du mandat de Deschamps se profile, la question de la relève reste ouverte. Zidane, avec son prestige et son expérience, apparaît comme le candidat idéal pour mener l’équipe de France vers de nouveaux succès, mais cela nécessite une volonté affirmée de la part de la FFF pour officialiser cette transition.
