France
Figure emblématique du football français, Zinédine Zidane n’a pas connu une sortie de carrière qui aurait satisfait tout le monde. Son carton rouge intercepté en finale de Coupe du monde face à l’Italie est devenu l’un des moments les plus commentés de l’histoire du sport, et, des années plus tard, il a permis de remettre au premier plan une notion qui allait bouleverser le football: l’arbitrage vidéo.
Revenu en équipe de France après avoir annoncé sa retraite internationale, Zinédine Zidane a brillé tout au long de la Coupe du monde 2006. Si ses exploits contre le Brésil et l’Espagne restent gravés, c’est bien le duel contre l’Italie qui a marqué les esprits et mis en exergue un tournant dans le paysage du football mondial.
Le « quatrième arbitre » et l’arbitrage vidéo: un jour qui a changé le jeu
Cet épisode reste associé au carton rouge de Zidane dans les dernières minutes de la rencontre, un geste qui a scellé une partie et une carrière. Dans une interview accordée à Europe 1, l’ancien sélectionneur Raymond Domenech a raconté une version qui a alimenté les débats. Selon lui, « le quatrième arbitre a inventé l’arbitrage vidéo ce jour-là », et personne autour du terrain n’aurait vu les images ni l’arbitre ni le juge de touche. Il précise toutefois qu’il ne porte pas de jugement sur la situation.
« Il y avait une petite télévision pour le cameraman placée sur le côté », a-t-il ajouté. Domenech affirme que « la FIFA l’a interdit maintenant », et que certains affirment que cet outil n’existait pas, mais « moi je l’ai vu, elle y était ». Selon lui, le quatrième arbitre a visionné les images et a appelé l’arbitre pour l’en informer. Cet épisode, nourri par une immense polémique, a contribué à populariser l’arbitrage vidéo, qui s’est peu à peu imposé comme une norme du football moderne, même s’il demeure loin d’être unanimement accepté.
Depuis cet épisode entourant Zinédine Zidane et l’arbitrage vidéo, la pratique s’est imposée comme une institution, transformant à jamais la gestion des revers et des controverses sur les terrains, tant en France que dans le reste du monde. Le débat sur l’usage des technologies dans le sport continue d’alimenter les discussions entre joueurs, entraîneurs et observateurs du football français et international.
