Le Grand Prix des Pays-Bas de Formule 1 à Zandvoort, connu pour son ambiance festive et l’engouement autour de Max Verstappen, met un terme à son histoire après 2026. Cette décision a été prise malgré le succès rencontré par l’événement sur le circuit néerlandais.
Une décision réfléchie
Les organisateurs du Grand Prix ont récemment annoncé qu’ils avaient convenu d’une prolongation d’un an de leur contrat avec la Formule 1 pour 2026, mais cette édition sera la dernière à Zandvoort pour l’instant. Selon Robert van Overdijk, directeur du circuit, il était judicieux d’arrêter tant qu’ils étaient encore en bonne posture, en raison des risques financiers associés à un événement aussi coûteux.
L’impact de Max Verstappen
La popularité de Verstappen a considérablement contribué au succès du retour de Zandvoort en 2021. L’événement était étroitement lié à l’ascension du pilote de Red Bull, dont le contrat expire en 2028. Cependant, les organisateurs ont pris la décision que cela ne justifiait pas nécessairement une poursuite indéfinie de la course.
Les défis financiers
Zandvoort ne bénéficie pas du soutien gouvernemental dont dispose le Grand Prix de Belgique à Spa, rendant la viabilité financière encore plus précaire. Cette année, l’événement fait face à une « taxe de loisirs » de trois euros par participant, ce qui exige une vente complète pour couvrir les coûts, une tâche difficile même avec le succès de Verstappen.
De plus, des discussions sur l’augmentation de la TVA sur les ventes de billets, de 9 à 21 %, ont été abandonnées récemment, mais ces préoccupations soulignent la vulnérabilité de Zandvoort face à la fiscalité.
Une relation forte avec la F1
Il est clair que Zandvoort a établi une solide relation avec la direction de la Formule 1, qui souhaitait que l’événement reste dans le calendrier européen. Van Overdijk a confirmé que le désir de continuer de la part de la F1 n’était pas en cause : « Nous avons travaillé avec F1 sur toutes les options et, à la fin, c’est le choix que nous avons fait. »
Un adieu symbolique
Le directeur du circuit a souligné que cette décision est à la fois pragmatique et courageuse, et qu’il est préférable de partir au sommet plutôt que de continuer jusqu’à l’épuisement. « Nous avons décidé de sortir par la grande porte et non pas quand nous serons au fond du trou », a-t-il conclu.











