Victor Wembanyama n’en finit pas d’impressionner en revenant au plus haut niveau après huit mois d’absence pour une thrombose veineuse. Les San Antonio Spurs ont enchaîné une troisième victoire en trois rencontres, dimanche, en dominant les Brooklyn Nets 118-107. La soirée, placée sous le signe d’un hommage à Gregg Popovich, 76 ans, a aussi mis en lumière le retour du coach iconique après des soucis de santé. Sur le parquet, le Français a livré une performance complète: 31 points, 14 rebonds, 6 contres, 4 passes et 3 interceptions.
Trois matchs, trois victoires et des chiffres qui frappent fort. Il avait déjà claqué 40 points lors de son retour à Dallas (victoire 125-92) mercredi dernier, puis 29 points, 11 rebonds et 9 contres face à la Nouvelle-Orléans (120-116 après prolongation) vendredi. Des statistiques qui donnent le tournis et qui scellent un nouveau record: Wembanyama devient le premier joueur de l’histoire de la NBA à atteindre 100 points et à réaliser 15 interceptions au cours de ses trois premiers matchs de saison. Sa présence sur le terrain résonne comme l’indice d’un été qui porte déjà ses fruits.
Les Nets avaient réduit l’écart à une longueur à moins de trois minutes de la fin (108-107). Mais les Spurs ont finalement scellé le match avec un run de 10-0, alimenté par deux lancers francs et un dunk du prodige tricolore dans les derniers instants.
Popovich a été largement célébré en marge de la soirée. L’ancien entraîneur emblématique des Spurs, victime d’un AVC en novembre dernier, a laissé les commandes à Mitch Johnson la saison dernière mais demeure dans l’organigramme en tant que président des opérations basket-ball. Pour l’occasion, les Spurs ont dévoilé une nouvelle bannière au plafond affichant « Pop 1 390 » et cinq étoiles: 1 390 victoires en NBA et cinq titres NBA.
Cette série de prestations renforce l’impression que Wembanyama est en train d’écrire les premières pages d’une carrière prometteuse. Pour Popovich, voir son poulain progresser de la sorte est sans doute le meilleur cadeau possible.









