Wayne Rooney affirme que le succès de Manchester United pendant sa période en tant que joueur s’explique en grande partie par la communication développée pendant les jeux vidéo qu’ils pratiquaient dans le bus de l’équipe. Dans son podcast The Wayne Rooney Show sur la BBC, l’ancien attaquant rappelle que lui et ses coéquipiers jouaient souvent à cinq contre cinq sur SOCOM, sur la PlayStation Portable.

Selon Rooney, ce jeu a renforcé la communication du groupe: ils devaient parler davantage, même en vol ou en voyage en bus. C’était l’époque où la demi-douzaine de joueurs cités — Rio Ferdinand, Michael Carrick, John O’Shea et Wes Brown — s’entraînaient à se dire où se positionner et à relancer les coéquipiers lorsqu’ils tombaient au combat. Il affirme que ce module représentait une partie importante du succès d’équipe.
Rooney précise que les styles de jeu sur la partie vidéo reflétaient leur attitude sur le terrain à Old Trafford. « Carrick était le type calme et rusé », décrit-il, ajoutant que Carrick pouvait « se faire discret mais que ses actions, même derrière, faisaient la différence » — et Rooney se voyait en première ligne, « au cœur de l’action ».
Tout le monde n’appréciait pas cette frénésie virtuelle. Le gardien Edwin van der Sar, en particulier, se serait irrité par le vacarme du bus, où l’équipe s’interpellait sans cesse sur la position des joueurs. Rooney raconte que, lorsque l’équipe avait un seul adversaire à l’écran, la tension montait et l’on passait à l’offensive, ce qui pouvait agacer le portier néerlandais.
West Ham et la stabilité managériale
Rooney évoque aussi les difficultés récentes de West Ham et explique que le club doit s’appuyer sur une « bonne fondation » plutôt que d’enchaîner les changements de entraîneur. Après la défaite de samedi contre Crystal Palace (2-1), des sources proches du dossier indiquent que Graham Potter fait face à une pression croissante et que des solutions alternatives sont à l’étude. Potter est en poste depuis janvier, en remplacement de Julen Lopetegui, et n’a remporté que six victoires en 25 matches, avec 14 défaites et 5 nuls. Des noms comme Nuno Espirito Santo, Slaven Bilic et Gary O’Neil seraient envisagés comme successeurs potentiels. Si West Ham décidait d’un changement, ce serait leur troisième changement d’entraîneur depuis le départ de David Moyes en mai 2024.
« Il faut du temps pour sortir et faire venir des joueurs, et sans une base solide, on revient vite à zéro », affirme Rooney. Il précise que certains clubs, comme Brentford et Brighton, ont su définir une philosophie et la maintenir, quels que soient les noms des entraîneurs. À Manchester United, le passage de Erik ten Hag à Ruben Amorim révèle une approche totalement différente.









