Vitinha sorti prématurément : prudence du PSG face aux blessures

Vitinha sorti prématurément : prudence du PSG face aux blessures

La gestion ultra prudente du Portugais Vitinha par le PSG, remplacé à la demi-heure contre Auxerre, reflète l'appréhension du club face aux blessures et à la préparation européenne.

France

Une séquence à analyser : Vitinha n’a disputé que 35 minutes contre Auxerre (2-0) au Parc des Princes. À chaud, le remplacement par Achraf Hakimi a nourri une part de mystère. Le Portugais venait d’une ouverture millimétrée qui a lancé l’ouverture du score de Zabarnyi, et son temps de jeu a été limité en prévision du déplacement à Barcelone, mercredi en Ligue des champions. Sa sortie précoce a alimenté les discussions autour de la gestion du staff.

En réalité, le principe de précaution a prévalu pour Vitinha qui ressent une gêne musculaire dès le début du match. Pendant les 35 minutes, il n’apparaît pas à 100 %. Il sprinte peu et évolue à un rythme mesuré. Sur les contre-temps, il ne force pas et échange à plusieurs reprises avec le staff. Hakimi part à l’échauffement dès la 27e minute; le staff et Luis Enrique, en tribunes pendant la première période, échangent par téléphone à la 31e, et Hernandez l’interroge sur son état après l’ouverture du score. Voilà pour la chronologie.

Au-delà de la gêne, la crainte d’aggraver la situation pèse : d’une simple gêne peut naître une lésion, et une certaine psychose s’installe dans le vestiaire depuis que les blessures se multiplient depuis la reprise des compétitions estivales. Dès le retour des compétitions, de nombreux joueurs ont été touchés, comme Senny Mayulu, Fabian Ruiz, Beraldo, Lee Kang-in, Kvara, Bradley Barcola, Désiré Doué, Ousmane Dembélé et Marquinhos.

L’aspect mental est devenu un paramètre clé. Conscients des risques, les champions d’Europe veulent éviter les blessures lourdes alors qu’ils visent des échéances majeures, notamment la Coupe du monde 2026. Le staff écoute les sensations et ne force personne, illustrant une approche plus mesurée que par le passé, et cherche à chasser les mauvaises ondes.

Parfois, les blessures musculaires sont comme les virus, souffle-t-on en interne. Je ne suis pas du tout préoccupé, expliquait l’entraîneur, affichant une certaine sérénité sur l’état d’esprit à transmettre à l’équipe.

Dans ce contexte, le PSG peut compter sur la progression des jeunes : Quentin Ndjantou (18 ans) et Mathis Jangeal (17 ans) ont gagné leurs premières minutes en pro samedi. Le club rappelle que la force du collectif peut faire la différence et mise sur le calme et la patience pour ne pas céder au stress en ce tout début de saison.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *