Violences dans le football : Lausanne-Sport et Servette sanctionnés

Fermeture des secteurs ultras

Trois jours après les affrontements liés au derby, les autorités ont décidé de fermer les secteurs réservés aux supporters ultras des deux clubs. Lausanne-Sport accueillera Lucerne au stade de la Tuilière le 30 mars, tandis que Servette FC affrontera Young Boys le 1er avril. La vente de billets pour ces zones est également gelée.

Vassilis Venizelos, ministre vaudois de la sécurité, a précisé que les abonnés ne seront pas affectés, sauf pour ceux de la tribune D à la Tuilière, où se trouvent les ultras.

Phase probatoire de cinq matchs

Une phase probatoire couvrant cinq rencontres sera mise en place. En cas de nouvelles violences, des sanctions supplémentaires, telles que des matchs à huis clos, pourraient être envisagées.

Ces décisions s’inscrivent dans le cadre du dispositif «Progresso», qui a été établi pour harmoniser les sanctions entre les différents clubs suisses. Les événements survenus lors du match du 1er mars ont conduit à cette initiative, avec une réunion menée dès 6 h 30 par le groupe de travail concerné.

Réactions des clubs

Le Lausanne-Sport n’a pas souhaité commenter les sanctions. En revanche, Servette FC a exprimé son désaccord, qualifiant la peine de «sanction collective, aveugle et manifestement inadéquate», arguant qu’elle ne répond pas aux problèmes de gestion de la sécurité autour du stade de la Tuilière, qui se sont déjà manifestés lors d’autres matchs.

Mesures de sécurité renforcées

Suite aux incidents, les autorités, incluant le municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand, ont décidé de convoquer les dirigeants de Lausanne-Sport pour discuter de l’amélioration des mesures de sécurité. L’objectif est de renforcer les contrôles pour éviter l’introduction de fumigènes et de fusées dans le stade, ainsi que d’améliorer les barrières de sécurité.

Incidents lors du derby

Les violences lors du match ont été marquées par des provocations des deux camps. Les supporters lausannois ont tenté de franchir les barrières de sécurité séparant les groupes, entraînant des échanges de projectiles, y compris des engins pyrotechniques. Les forces de l’ordre ont dû intervenir avec des canons à eau et d’autres moyens pour maintenir l’ordre.