
Violence et corruption : le football turc à la dérive
Le football turc en proie à la violence et à la corruption, un constat alarmant.
Le football turc, malgré une ambiance sonore qui pourrait sembler flamboyante, traverse une période sombre marquée par la violence et la corruption. Si Istanbul, avec son équipe de Besiktas, se vante de détenir le record d’un stade des plus bruyants au monde, la réalité du sport dans ce pays est bien moins réjouissante.
Une crise profonde
La Süper Lig, la première division turque, est rongée par des scandales de corruption, des violences en hausse sur et en dehors des terrains, et une influence mafieuse omniprésente. Chaque année, ces problèmes sont mis en lumière, mais aucun dirigeant ni autorité sportive ne semble capable d’apporter des solutions efficaces. Autrefois concentrées autour des clubs d’Istanbul, les tensions et les affrontements se sont maintenant répandus dans toute la Turquie, illustrant un climat de division et d’animosité croissant.
Un drame tragique
Récemment, un événement tragique a illustré cette escalade de la violence. Le 10 février, à Düzce, près de la mer Noire, un supporter de Fenerbahçe a été tué d’un coup de pistolet par un fan de Galatasaray, à seulement quinze jours d’un derby très attendu entre ces deux clubs rivaux. Cette rivalité historique, qui se joue saison après saison pour la suprématie du championnat, s’est transformée en une atmosphère devenue de plus en plus toxique.
Accusations et tensions
Les tensions entre les supporters des deux clubs, qui s’accusent mutuellement de tricheries et de pots-de-vin, exacerbent une situation déjà explosive. Les accusations de corruption, notamment de la part des dirigeants et des fanatiques, continuent de polluer l’environnement sportif, apportant leur lot de violences imprévisibles.