Villepreux et August réagissent au décès de Jean-Louis Bérot

Villepreux et August réagissent au décès de Jean-Louis Bérot

Disparu subitement, Jean-Louis Bérot laisse une empreinte durable dans l’histoire de l’U.S. Dax; Benoît August et Pierre Villepreux témoignent.

France

Disparu soudainement, Jean-Louis Bérot laisse derrière lui une empreinte profonde, à la fois dans le cœur de ceux qui l’ont connu et dans l’histoire de l’U.S. Dax. Benoît August et Pierre Villepreux témoignent.

Benoît August : C’est toute une partie de mon enfance qui ressurgit

« Jean-Louis, c’est toute une génération. Celle des anciens dirigeants, à laquelle appartenait aussi mon père. J’ai eu la chance de grandir avec ses enfants, Virginie et Nicolas, auxquels je pense très fort, ainsi qu’à ses petits-enfants et à sa femme, Arlette. C’est toute une partie de mon enfance qui ressurgit. Mon école de rugby, mes premiers souvenirs au club. Jean-Louis était très lié à mon père, ils ont beaucoup œuvré ensemble pour le club. Ce que je retiens de lui, c’est un engagement total. Paradoxalement, je l’ai davantage vu jouer au Stade Toulousain qu’à l’U.S Dax mais c’est ici qu’il avait choisi de poser ses valises, de s’impliquer, de transmettre. Il n’était pas seulement engagé pour le rugby. Il s’intéressait à l’omnisport, à l’ensemble de l’association. Il avait une vision très sérieuse, presque stratégique, du développement du club. Il pensait à long terme, avec beaucoup de lucidité. Il va nous manquer. Il continuait à suivre le club, à venir aux matchs, même s’il préférait parfois rester chez lui, tant il vivait les rencontres avec intensité. Et puis c’est arrivé si soudainement. C’est quelque chose qui vous tombe dessus, de manière brutale. Mes pensées vont surtout à sa famille. Encore une fois, ce sont eux qui vivent le plus durement cette perte.»

L’ancien international, 21 sélections, Jean-Louis Bérot est décédé ce mardi à 78 ans. Joueur emblématique de Dax et du Stade toulousain, il aurait été victime d’un accident mortel alors qu’il se trouvait dans sa palombière.

Pierre Villepreux : On se surnommait « les associés »

« J’ai perdu un très bon ami. Nous avons joué au Stade toulousain très longtemps ensemble, ainsi qu’en équipe de France. Nous sommes restés en contact en permanence pendant ce temps-là. Quand on s’appelait, on se surnommait les associés, parce qu’on avait les mêmes idées sur le jeu, sur le rugby, la même façon de concevoir non seulement le jeu, mais aussi la vie. Jean-Louis, c’était un joueur qui n’avait peur de rien. Il était libre d’oser tout ce qui lui passait par la tête et qui avait toujours de bonnes inspirations. C’était un joueur très créatif et c’est sans doute pour ça que je m’entendais bien avec lui. Moi ça m’allait très bien. C’était aussi un battant, un guerrier qui ne lâchait rien. Quand il est parti de Toulouse vers Dax, il est devenu aussi une personnalité de la région dacquoise, comme son père.»

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *