Verstappen : Sa présence à la gala FIA et son ‘travail’ au Rwanda
Max Verstappen se retrouve sous les projecteurs pour des raisons controversées, alors qu’il doit se rendre au Rwanda pour effectuer un « travail » en tant que punition pour avoir juré lors d’une conférence de presse. Cette situation découle d’un vol de huit heures et demie, devant se réaliser dans le cadre d’une « rétribution » pour un incident jugé mineur, qui soulève de nombreuses questions quant à la logique d’une telle sanction.
Le contexte de la peine
La décision de faire voyager Verstappen au Rwanda fait suite à l’une des saisons les plus longs de l’histoire de la Formule 1, et soulève des préoccupations environnementales. L’idée que le pilote néerlandais se rende en Afrique pour un acte que beaucoup considèrent comme insignifiant semble absurde. Ce « travail » se déroule en même temps que la cérémonie de remise des prix de la FIA, où Verstappen recevra son trophée de champion du monde.
Les implications de sa présence
Bien qu’il existe des discussions sur sa participation à cette cérémonie, celle-ci est officiellement obligatoire pour les trois premiers pilotes du championnat. L’exemple de Lewis Hamilton, qui avait manqué la gala en 2021 et avait été sanctionné de 50 000 euros pour avoir sauté cet événement, plane sur cette décision. En stipulant que la sanction de Verstappen doit être effectuée au Rwanda, la FIA s’assure presque de sa présence lors de l’événement majeur.
Les détails du « travail » à effectuer
La FIA a annoncé que le travail de Verstappen consistera à collaborer avec le Rwanda Automobile Club (RAC) pour aider les jeunes compétiteurs dans le cadre d’un programme de développement. Ce programme inclura l’utilisation d’une FIA Affordable Cross Car, construite localement à partir de plans fournis par la FIA. Cependant, peu d’informations ont été communiquées concernant sa participation exacte, laissant son équipe Red Bull dans le flou sur les attentes vis-à-vis de leur pilote.
Le terme « travail d’intérêt public » a ainsi été employé, mais les implications exactes demeurent floues. Verstappen pourrait simplement assister à une rencontre avec de jeunes pilotes, un événement qui ne semble pas véritablement constituer une punition considérable.
Les précédents et les critiques
Ce n’est pas la première fois que Verstappen est sanctionné. En 2018, il avait déjà reçu deux jours de travail d’intérêt public pour avoir poussé Esteban Ocon lors du Grand Prix du Brésil. Ce dernier précédent a soulevé des doutes quant à l’efficacité des sanctions imposées par la FIA, qui semblent parfois manquer de substance.
Un manque de clarté dans les sanctions
Au final, cette mesure est perçue par certains comme une tentative cynique d’assurer la présence de Verstappen à la cérémonie de la FIA, remettant ainsi en question l’autorité de l’organisme. Beaucoup se demandent si une éducation sur la politesse ou une amende n’aurait pas été des moyens plus appropriés de gérer ce type de comportement. Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a d’ailleurs souligné l’importance d’une telle question, ce qui rend cette décision encore plus ambiguë.