Verstappen: le rythme en course en question après les EL2 au Mexique

Verstappen: le rythme en course en question après les EL2 au Mexique

Leader des EL2 au Grand Prix du Mexique, Verstappen se dit inquiet du rythme et de l’adhérence, tandis que Tsunoda affiche une journée encourageante et que Red Bull cherche des solutions.

Mexique

Verstappen n’a pris la piste qu’en deuxième séance d’essais libres et a immédiatement retrouvé le haut du classement, mais son ressenti sur la journée demeure marqué par l’inquiétude. Sur les relais courts, le tour avec les pneus tendres était bon. Mais tout le reste était mauvais, résume le pilote néerlandais, pointant des incertitudes claires pour la course à venir.

Sur les relais médiums, c’était déjà difficile, et sur les longs relais, les difficultés se confirment: le manque d’adhérence est flagrant et l’équilibre, sans être catastrophique, manque cruellement de grip. Dès qu’on enchaîne les tours, les pneus surchauffent et la voiture devient très difficile à piloter. Si on est rapide sur un tour mais qu’on s’effondre en course, ça ne sert à rien. Je préfère l’inverse.

Tsunoda, désormais coéquipier de Verstappen chez Red Bull, a vécu un vendredi prometteur. Le Japonais a signé le septième temps de la deuxième séance et a salué une certaine constance dans sa préparation. « Je suis content de mon vendredi, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu une journée aussi cohérente », a confié le pilote. Il reste des points à améliorer, notamment sur les longs relais, mais l’équilibre est globalement correct malgré des limites de la voiture qui se font sentir ici. Les Ferrari sont particulièrement rapides. À nous de trouver le bon compromis pour tirer le maximum de notre package.

En EL1, c’est Arvid Lindblad, membre du Red Bull Junior Team et pilote de F2, qui a eu le privilège de prendre le volant de la RB21 pour sa première expérience en week-end de Grand Prix. Pour sa première expérience en week-end de Grand Prix, il a impressionné par sa maîtrise et son sérieux, malgré une piste poussiéreuse et une adhérence faible. « Ce n’était pas facile au début, la piste était poussiéreuse et l’adhérence très faible. J’ai fait quelques erreurs, mais j’ai réussi à signer un bon tour à la fin », a-t-il expliqué. Il a ajouté vouloir ramener la voiture entière et fournir de bons retours à l’équipe, et ambitionne une opportunité en F1 pour 2026: « J’ai toujours dû m’adapter vite. Je crois en moi, et si l’occasion se présente, je saurai la saisir. »

Dans le box Red Bull, l’ambiance demeure prudente même si Verstappen mène les EL2. Les difficultés de rythme sur la durée pourraient peser dimanche, surtout face à Ferrari et McLaren qui ont affiché une plus grande constance sur les longs relais. Le champion néerlandais sait qu’il faudra de gros ajustements pour transformer ce meilleur temps du vendredi en un réel avantage le jour de la course.

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