Valentin Vacherot vainqueur du Masters 1000 à Shanghai

Valentin Vacherot vainqueur du Masters 1000 à Shanghai

Le Monégasque Valentin Vacherot, 26 ans, issu des qualifications, remporte son premier Masters 1000 à Shanghai, devenant le premier Monégasque à réussir cet exploit.

Monaco

Valentin Vacherot, Monégasque de 26 ans, a vécu l’un des coups d’éclat les plus inattendus de la saison au Masters 1000 de Shanghai, en devenant le premier Monégasque à remporter un Masters 1000 dans l’ère Open. Sorti des qualifications, il a progressé jusqu’à remporter le titre et grimper à la 40e place du classement mondial dès le lundi suivant. Avant Shanghai, il n’avait gagné qu’un seul match en simple sur le circuit ATP cette année.

Ce parcours est historique: à Shanghai, le 204e joueur mondial est devenu le premier Monégasque à s’offrir ce niveau de compétition dans l’ère Open, et le premier à décrocher un titre de cette catégorie avec aussi peu de tournois disputés sur le circuit — sept entre Monte-Carlo 2023 et Shanghai 2025 selon les relevés. Depuis 1990, seuls trois joueurs avaient remporté un Masters 1000 après être passés par les qualifications, dont Roberto Carretero et Albert Portas.

Le chemin de Vacherot a été jalonné d’exploits: après les qualifications, il a pris le dessus sur le Serbe Laslo Djere (82e) 6-3, 6-4, puis a dominé le Kazakh Alexander Bublik 3-6, 6-3, 6-4. Il a profité de l’abandon de Tomas Machac et a écarté Holger Rune en trois sets pour atteindre les demi-finales.

En demi-finale, le Monégasque a porté l’estocade contre Novak Djokovic, tête de série n°4, en deux sets 6-3, 6-4, inscrivant ainsi une performance historique et marquant un tournant dans sa carrière. Après la victoire, Djokovic a reconnu la solidité physique et mentale de son adversaire, des propos rapportés par la presse.

Plus largement, l’histoire de Vacherot est vue comme un moment déclencheur. Pour Arnaud Clément, ancien top 10 et consultant, ce qu’a montré le jeune joueur peut être qualifié de déclic, dans des conditions pourtant difficiles par la chaleur et l’humidité. Barnaby Smith, ancien coéquipier à Texas A&M, raconte une métamorphose physique et mentale qui a accompagné son passage du circuit universitaire à la haute compétition, et qui explique en partie ce que l’on voit aujourd’hui.

À l’issue de la finale, les confidences et les encouragements se sont multipliés de la part de ses proches et de son encadrement, y compris de son frère et coach, Benjamin Balleret, qui a lancé à chaud: il va continuer. Hugo Nys, partenaire en Coupe Davis, confirme que le passage outre-Atlantique a façonné un joueur plus professionnel, plus combatif et plus concentré, prêt à faire face aux plus grands défis du circuit.

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