Sur l’UTMB, Ruth Croft a créé la surprise en arrachant la victoire face à Courtney Dauwalter, dans une épreuve du trail mondial qui a tenu ses promesses jusqu’au dernier kilomètre. La Néo-Zélandaise, âgée de 36 ans, signe ainsi son premier sacre sur cette course mythique, bouclant l’épreuve en 22h56’23”.

Une reine inattendue après le relais des favorites
On attendait surtout Courtney Dauwalter, triple gagnante de l’épreuve (2019, 2021 et 2023). Or, comme chez les hommes avec l’absence du grand favori François D’Haene, la course féminine a été ouverte et a réservé une surprise majeure. Dauwalter a mené la peloton jusqu’à la descente du Grand Col Ferret, avant de laisser s’échapper Croft, profitant d’un coup de mou qui a permis à la Néo-Zélandaise de prendre les commandes.
Le tournant décisif et le dénouement
À la descente, Croft a su traduire sa régularité et son expérience sur ces sentiers techniques pour prendre l’avantage et ne plus le lâcher. Cette performance marque la première victoire d’une nationale néo-zélandaise à l’UTMB et confirme le statut du trail comme l’un des sommets de l’ultra, capable de récompenser l’intelligence de course autant que l’endurance brute.
Classements et contexte
Au terme de l’épreuve, Ruth Croft se classe 21e au scratch, toutes catégories confondues, à plus de trois heures du vainqueur masculin Tom Evans, qui a signé 19h18’58”. Pour les femmes, Camille Bruyas s’est adjugé la deuxième meilleure performance, en 23h28’48”, soit quatre ans après une performance identique. Bruyas occupe la 25e place au classement général.
La victoire de Croft s’inscrit comme une authentique surprise, démontrant que le peloton féminin de l’UTMB demeure extrêmement ouvert et compétitif. Ce succès ouvre une nouvelle page dans l’histoire du trail mondial et illustre la dynamique croissante des athlètes capables de bousculer les certitudes sur l’une des courses les plus convoitées du circuit Ultra-Trail du Mont-Blanc.









