USAP : Rivière renouvelle sa confiance au staff après le début difficile

USAP : Rivière renouvelle sa confiance au staff après le début difficile

Le président François Rivière tente d’apaiser les tensions après un début de saison difficile, réaffirmant la confiance au staff et appelant le public au soutien.

France

Après un début de saison très compliqué et trois défaites consécutives, le président de l’USAP, François Rivière, tente d’apaiser les tensions. Il affirme vouloir recentrer le débat sur le travail du staff et sur le collectif, et réaffirme la confiance au staff USAP tout en appelant au soutien des supporters et à un esprit plus serein autour du club. Rivière précise que les résultats ne doivent pas brouiller la perception du travail effectué et que l’objectif reste d’avancer ensemble.

Une nouvelle fois, l’USAP démarre sa saison sous le signe des difficultés. Rivière explique qu’il a réuni ce week-end Franck Azéma et Bruno Rolland et qu’ils ont beaucoup discuté avant de réunir l’ensemble du staff au centre d’entraînement, lundi matin. Son objectif est de rappeler deux principes simples pour avancer: faire confiance et soutenir le collectif, et envisager les périodes à venir avec sérénité. Il évoque l’arrivée prochaine des joueurs Jordan Petaia et Jamie Ritchie, et l’attente de Posolo Tuilagi dans les semaines à venir, ainsi que Ignacio Ruiz et Joaquín Oviedo, et Tristan Tedder.

Premier message: dans une entreprise, la confiance et le soutien mutuel sont les conditions de la réussite. Si, dès que les choses se compliquent, on remet en question son équipage, le bateau n’arrivera jamais à destination, affirme Rivière. Il ajoute qu’ils forment une belle équipe de coaches et que la cohésion est perceptible dans le renforcement du groupe. Il confirme aussi leur approche: continuer jusqu’au bout de la saison et évaluer les performances à l’issue du parcours.

Conforter votre staff était-il nécessaire ? Oui, répond le président. Il souligne qu’il leur a renouvelé sa confiance tout en rappelant que personne n’a la science infuse et que ce n’est pas le moment de douter. L’objectif est d’aller jusqu’au bout de la saison avec cette dynamique, et ce ne sera qu’à la fin que des choix seront tirés. Pour l’instant, il assume cette ligne de conduite et insiste sur la stabilité du staff.

Sur les réseaux sociaux, des pétitions demandant le départ d’un membre du staff ont circulé. Rivière estime que ces comportements révèlent une inquiétude plus large sur l’évolution du rugby et s’inscrivent dans une ambiance délétère. Il rappelle que des épouses d’entraîneurs et de joueurs ont été physiquement menacées et ont dû quitter Aimé-Giral. Selon lui, les insultes et la violence verbale n’ont pas leur place et ne reflètent pas l’esprit du rugby. Certes, trois défaites restent regrettables, mais il faut distinguer les critiques des attaques personnelles et garder l’exigence sans sombrer dans l’excès.

L’USAP souffre d’un début de saison timide et l’agacement du public se fait sentir. Rivière affirme que personne n’est vraiment guéri de la saison précédente et que le souvenir demeure, malgré les efforts pour l’oublier. Dans le contexte du Pays catalan, il évoque un mal-être ambiant et le public a du mal à comprendre les choix, mais il faut leur laisser du temps au staff. On rappelle que 14 500 supporters assistent à chaque match et que ce chiffre témoigne de l’importance du soutien, qu’il ne faut pas négliger.

Vous avez constaté un peu plus de difficultés à remplir Aimé-Giral pour la réception du Racing 92. N’est-ce pas un premier message d’alerte ? C’est évident, mais l’exigence des supporters ne me choque pas. Il faut faire preuve d’un peu de patience et de compréhension, car aller dans l’autre sens serait une erreur. Cette période n’est pas facile pour l’USAP, mais je suis convaincu que le public sera toujours là et fidèle malgré les résultats.

Tout ce sentiment général, c’est peut-être cela qui pourrait vous faire quitter le navire, plutôt que l’aspect sportif ? C’est clair. Le jour où j’arrêterai, ce sera parce que sentir que c’est plus possible et intenable. On n’en est pas là. Mais il est évident qu’aucun d’entre nous n’est insensible à de telles situations, qui restent invraisemblables dans leur forme actuelle.

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