USAP menacé après les débordements à Aimé-Giral contre le Racing 92

USAP menacé après les débordements à Aimé-Giral contre le Racing 92

La LNR examinera les débordements de la fin de match entre Perpignan et le Racing 92; le club pourrait faire face à de lourdes sanctions et à une délocalisation.

France

Le Racing 92 a pris le dessus samedi soir à Aimé-Giral, s’imposant 28-15 contre Perpignan lors de la 3e journée du Top 14. Le match, disputé jusqu’au coup de sifflet final, a été marqué par une fin de rencontre très tendue et des actes qui pourraient faire parler dans les prochains jours.

Le Racing 92 a remporté le match à Aimé-Giral.

En marge de la bagarre générale qui a valu un carton jaune à Noé Della Schiava et Fabien Sanconnie, un homme a pénétré sur la pelouse à cinq minutes de la fin. Il a été rapidement maîtrisé par le service de sécurité, pendant que des gobelets de bière voletaient depuis les tribunes vers le terrain. Des informations locales ont ensuite indiqué qu’un dirigeant du club a porté plainte au commissariat de Perpignan après l’intrusion, et que l’intrus a été longuement entendu par la police dans la soirée.

« Je ne sais pas ce qu’il y a eu, mais on n’a pas besoin de ça », regrettait le manager catalan Franck Azéma lors de la conférence de presse, quelques minutes plus tard. « Est-ce qu’il y a de la frustration chez les gens ? Oui. Est-ce que ça permet de faire ça ? Non. La frustration, on en a tous. Moi aussi, j’en ai tous les jours. Je fais avec. Ça fait partie de la pression qu’il y a à Perpignan sinon il ne faut pas jouer ici, ne pas entraîner ici. Il faut que ce soit toujours dans le respect. »

Ces débordements pourraient coûter très cher à l’USAP. En fin de saison dernière, lors du barrage d’accession remporté par Perpignan face à Grenoble (13-11) au stade des Alpes, des affrontements entre supporters des deux camps avaient éclaté, et l’USAP avait écopé d’une amende de 25 000 € et d’une suspension de terrain avec sursis.

La LNR devrait rapidement se pencher sur ce nouveau dossier et des sanctions lourdes ne sont pas à exclure. L’USAP pourrait ainsi être contrainte de délocaliser une prochaine rencontre, a priori celle contre le Stade Français le 4 octobre à 16h35. À Perpignan, on se prépare déjà à cette éventualité: Béziers pourrait être un point de chute, comme cela avait été le cas en septembre 2024 lors de la défaite contre le MHR (26-7).

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