La finale de l’US Open de tennis, opposant Jannik Sinner à Carlos Alcaraz, se prépare dans un contexte particulier: les diffuseurs ont reçu pour instruction de censurer toute réaction hostiles à la présence de Donald Trump lors du tournoi, afin d’éviter des perturbations en direct pendant le grand rendez-vous américain.
Contexte et directive de couverture
Dans un courriel envoyé par l’organisation du tournoi, les diffuseurs concernés ont été invités à restreindre toute perturbation ou réaction publique liée à la présence du président américain durant la cérémonie d’ouverture et le reste de la finale. Donald Trump, invité par Rolex, serait présent dans les tribunes du court Arthur Ashe à Flushing Meadows pour assister à l’issue du tournoi.
Pour les organisateurs, l’objectif est clair: garantir une émission fluide et sans incident, en évitant que des échanges ou des sifflets ne prennent le pas sur l’événement sportif lui-même. Cette consigne concerne l’intégralité du direct et le flux international diffusé depuis le court Arthur Ashe.
Antécédents et cadre temporel
Cette approche n’est pas nouvelle: il y a dix ans, lors d’une visite similaire, l’ancien président avait été accueilli par une salve de sifflets et de huées du public new-yorkais. Afin d’éviter un renouvellement de cette réaction, les organisateurs avaient alors anticipé et imposé des mesures de couverture similaires lors des finales futures.
Le dernier président en exercice à assister à une finale de l’US Open remonte à Bill Clinton, qui avait participé à la finale dames en 2000. La présence de figures politiques dans les tribunes reste donc un élément sensible pour les organisateurs et les diffuseurs.
En résumé, la finale de l’US Open devient, pour les médias et les spectateurs, un test supplémentaire sur la gestion des réactions publiques autour d’événements sportifs, avec une attention particulière portée à la sécurité et à la continuité de la diffusion.









