Une entraîneuse de foot pour enfants agressée par un parent
Une coach de football pour enfants a récemment révélé être victime d’une agression par un parent, un incident qui soulève de vives interrogations sur la sécurité des bénévolesdans le sport jeunesse.
Détails de l’incident
Cette agression présumée s’est produite lors d’un festival de football à Auckland, le 29 septembre, alors que la coach, âgée de 39 ans et forte de 18 années d’expérience, se dirigeait vers les toilettes après avoir dirigé son équipe Ellerslie AFC à une victoire en demi-finale contre Papakura City FC.
Elle affirme avoir été frappée à la tête par un homme avec un parapluie, la mettant ainsi inconsciente. Depuis, elle souffre de symptômes post-concussion et de tics constants suite à cette blessure.
Avant l’incident, la coach avait déjà identifié son agresseur potentiel après avoir été victime de nombreux abus verbaux à cause d’une décision qu’elle avait prise sur le terrain.
Réactions et émotions
Elle a partagé : « Nous avons continué à jouer et ensuite j’ai entendu quelqu’un crier « tais-toi » depuis le bord du terrain. J’ai pensé : « Quoi ? Il me parle ? C’est étrange. » » En essayant de calmer la situation, elle a sollicité l’aide de l’entraîneur de Papakura.
À la fin du match, son agresseur présumé a tenté de l’approcher, ce qui a nécessité l’intervention d’un autre parent. Finalement, alors qu’elle s’éloignait avec une autre parent et sa fille de cinq ans, l’homme est revenu pour l’agresser.
« Il est venu vers moi avec le parapluie en colère, me menaçant ouvertement, avant de frapper ma tête. » Ces mots illustrent la gravité de la situation et son traumatisme psychologique accru par l’événement.
Conséquences pour la coach
Suite à cette agression, la coach a été incapable de travailler ou de s’occuper de ses enfants, affirmant qu’elle ne pouvait se tenir debout plus d’une heure par jour. « Cela pèse beaucoup sur ma famille », a-t-elle déclaré.
Bien que son club, Ellerslie AFC, ait proposé un soutien continu, elle se sent déçue de ne pas avoir reçu de nouvelles d’Auckland United, l’organisateur de l’événement. « J’aurais aimé qu’ils se préoccupent de mes joueuses, leur bien-être reste prioritaire, » a-t-elle ajouté.