Un club de football local d’Adelaide est au cœur d’une controverse après avoir exclu un garçon de sept ans atteint d’autisme. Suite à un incident lors d’un entraînement, le jeune joueur Zaid De Crea-Sak s’est vu refuser sa place au sein de l’équipe, une décision qui suscite l’incompréhension et la douleur de ses parents.
Une exclusion inexpliquée après un altercation
La maman de Zaid, Angela De Crea, dénonce le manque de transparence du club Salisbury United FC qui n’a pas fourni de raison claire pour exclure son fils. Cette exclusion fait suite à une altercation survenue pendant une séance d’entraînement, mais aucun détail précis n’a été communiqué aux parents.
Salisbury United FC, évoluant au niveau local avec une équipe senior participant à la State League 1 d’Australie-Méridionale, a officiellement informé la famille que Zaid ne pouvait plus jouer pour eux.
Un jeune joueur au cœur d’un projet inclusif
Zaid avait rejoint l’équipe sur recommandation de Football South Australia, qui avait également prévenu le club de son handicap. Après plusieurs entraînements, la mère de l’enfant a même reçu un message du manager louant les progrès et l’attitude de son fils, ce qui rend l’exclusion d’autant plus difficile à comprendre.
La famille avait proposé d’offrir un soutien supplémentaire à leur enfant suite à l’incident, témoignant de leur volonté de construire un environnement sportif inclusif.
Conséquences émotionnelles et financières
Angela De Crea décrit que Zaid a « pleuré pendant des jours » suite à cette décision, traversant une véritable période de deuil. Son père, Birol Sak, souligne que le club semble ignorer l’impact porté à leur fils : « Réaliste, le club ne comprend pas ce qu’ils ont fait à Zaid ».
En plus du traumatisme émotionnel, la famille attend toujours le remboursement des frais d’inscription, évalués à environ 320 euros, bien que le club ait promis ce retour trois mois auparavant.
Réactions des autorités sportives et attentes familiales
Après des sollicitations de la part des médias, Football South Australia a publié un communiqué décrivant les actions du club comme « exemplaires » sans entrer dans les détails, et déplore l’impossibilité de parvenir à un accord avec la famille.
Malgré le différend, Angela espère simplement pouvoir revoir son fils pratiquer le football, insistant sur le fait que le sport collectif doit être accessible à tous : « Souvent, j’entends que le sport d’équipe n’est pas adapté aux enfants comme le nôtre, mais je dis : pourquoi pas ? »








