Un fournisseur de streams illégaux de la Premier League a été condamné à 11 mois de prison au Liban, marquant une étape importante dans la lutte contre la piraterie en ligne et la protection des droits de propriété intellectuelle.
Une condamnation exemplaire pour piraterie en streaming
Suite à une plainte déposée conjointement par la Premier League, Sky et l’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE), un individu opérant un service de streaming illégal depuis le Liban a été reconnu coupable de cinq chefs d’accusation liés à des infractions sur la propriété intellectuelle et des cybercrimes. Ce procès historique a abouti à une peine de prison de 11 mois, accompagnée d’une amende dépassant les 85 000 euros en pénalités et dommages.
Cette action a été menée en collaboration avec le Bureau libanais de la cybercriminalité, soulignant l’efficacité des coopérations internationales dans la lutte contre ce type d’activités illicites.
Le combat contre la piraterie au cœur des préoccupations
Kevin Plumb, avocat général de la Premier League, a insisté sur la sévérité des mesures prises par les tribunaux à travers le monde contre toutes formes de piraterie. Il a rappelé que « cette condamnation illustre l’engagement inébranlable de la Premier League à protéger sa propriété intellectuelle au niveau mondial, essentiel pour la pérennité du football anglais et la protection des fans ».
Il a également salué la collaboration avec les partenaires de Sky et ACE, mettant en lumière l’importance du travail commun pour faire face aux complexités de ces cas.
Exemples récents et implications internationales
Cette décision fait écho à des initiatives similaires au Royaume-Uni, où des poursuites privées ont conduit à la condamnation de Jonathan Edge, retrouvé coupable de vente et d’utilisation illégale de dispositifs Fire TV modifiés pour accéder illégalement aux contenus de la Premier League.
Matt Hibbert, directeur du groupe anti-piraterie chez Sky, a précisé que « cette condamnation envoie un message clair : ceux qui volent illégalement nos contenus seront poursuivis et jugés, peu importe leur localisation ». Il a également averti sur les risques pour les consommateurs liés à ces réseaux criminels, notamment la propagation de malwares et le vol d’identité.









