UFC : Un règlement de 375 millions de dollars approuvé
Un juge du Nevada a accordé une approbation préliminaire pour un règlement de 375 millions d’euros visant à conclure l’un des deux procès pour violation des lois antitrust engagés contre l’UFC.
Un règlement historique
Le mois dernier, le groupe TKO, la société mère de l’UFC, et les plaignants dans l’affaire Le contre Zuffa ont convenu de régler une action collective. Mardi, le juge Richard Franklin Boulware II a approuvé les termes de l’accord, mettant fin à une décennie de litiges.
Une audience pour l’approbation finale se tiendra dans les mois à venir, et le montant final à distribuer aux centaines de combattants impliqués sera calculé après le paiement des frais juridiques.
Réactions aux décisions
Un porte-parole de l’UFC a déclaré : « La décision d’aujourd’hui est une bonne nouvelle pour les deux parties. Nous sommes heureux de nous rapprocher de la conclusion de l’affaire Le. »
Eric Cramer, avocat principal des plaignants, s’est dit « extrêmement satisfait » de la décision de Boulware. « C’est une réalisation monumentale qui apportera un soulagement significatif à des centaines de combattants de MMA méritants », a-t-il déclaré.
Des témoignages poignants
Plus de 150 combattants impliqués dans le procès ont fourni des déclarations appelant à ce que le montant soit approuvé le plus rapidement possible. Beaucoup d’entre eux ont cité des difficultés financières et des problèmes de santé physique.
Shane Carwin, ancien champion intérimaire des poids lourds de l’UFC, a affirmé : « Je fais face à des défis sérieux pour couvrir mes dépenses quotidiennes, comme la nourriture, le logement et les transports. Cet argent changerait véritablement la vie pour moi et pour d’autres membres de la classe. »
Contexte des poursuites antitrust
Le procès antitrust remonte à 2014, lorsque Zuffa a été accusée de violer les lois antitrust en payant les combattants de l’UFC moins que ce à quoi ils avaient droit, tout en nuisant à d’autres promoteurs de MMA. La poursuite allègue que l’UFC a obtenu un avantage déloyal dans l’industrie grâce à des tactiques anticoncurrentielles.
L’UFC a défendu sa position en affirmant qu’elle avait investi dans le sport, mentionnant les promotions concurrentes qui ont émergé au cours des trois dernières décennies comme preuve d’un terrain de jeu égal.
Un avenir incertain
Le second procès antitrust, Johnson contre Zuffa, qui concerne les combattants de 2017 à aujourd’hui, reste en cours. Ce procès vise à obtenir des modifications permanentes des contrats de l’UFC ainsi que des pratiques commerciales de la promotion.