France
Le mercato estival vient de se clore et les bilans affluent. Malgré les assurances de Pablo Longoria sur la stabilité du project, l’OM a une nouvelle fois été très actif, enregistrant 17 mouvements cet été, dont 12 arrivées et 15 départs. Un turnover élevé qui alimente les débats sur la continuité et le sens du projet marseillais.
Selon La Provence, le président marseillais aurait supervisé pas moins de 172 transferts en quatre années, pour une dépense totale s’élevant à 542 M€. Des chiffres vertigineux qui nourrissent l’idée d’un modèle sportif instable et parfois contradictoire pour le club.
Le constat sur l’OM
Sur RMC, Jérôme Rothen résume le malaise entourant l’OM: « Si l’équipe s’est améliorée ? En qualité oui mais ça ne suffit pas. La stabilité n’y est pas, le XI va changer aux trois-quarts ». Le constat met en lumière une amélioration supposée du niveau, mais une rotation répétée qui perturbe la continuité du groupe.
Le coup de gueule de Di Méco
Eric Di Méco, ancien joueur de l’OM, est d’un avis encore plus tranché: « Comment tu peux t’attacher à une équipe qui change 20 joueurs et des dirigeants qui te disent un truc et font le contraire ? Tu as l’impression qu’ils ne sont pas là pour les bonnes raisons. Leur intérêt, c’est de faire des transferts, ce n’est pas que l’équipe progresse, nous fasse rêver et gagne ».
Le débat autour de ce mercato record et des mots de ses détracteurs retentit en France, et soulève des questions essentielles sur la stratégie du club, la gestion des ressources et l’équilibre entre postes ciblés et continuité sportive.
