Un transfert mouvementé et un épisode qui a laissé des traces
Le LOSC croyait avoir déniché un joueur créatif capable de combler une partie du vide laissé par le départ d’Eden Hazard vers Chelsea, en la personne de Florian Thauvin. Pourtant, malgré un accord trouvé avec le champion du monde 2018, le jeune joueur de 20 ans s’est lancé dans un bras de fer avec Lille pour rejoindre l’Olympique de Marseille, sans avoir disputé le moindre match officiel avec les Dogues. Cet épisode a quelque peu terni son image auprès du grand public.
Une jeunesse prometteuse mais déjà tumultueuse
Originaire d’Orléans, Florian Thauvin s’était engagé avec le LOSC dès janvier 2013. Rapidement, il a été prêté à Bastia pour gagner en expérience. À l’époque, l’OM, sous la direction de Vincent Labrune, manifestait un vif intérêt pour le jeune talent, souhaitant l’accueillir dans ses rangs.
Le conflit avec Lille et ses conséquences
Ce qui aurait dû être une transition simple s’est transformé en un véritable conflit. Thauvin, déterminé à rejoindre Marseille, a même décidé de faire grève d’entraînement pour faire pression sur Lille, ce qui a finalement permis son transfert vers l’OM. Cependant, cette attitude lui a valu une réputation quelque peu entachée, jugée injustement selon lui.
« Je suis convaincu qu’on a été trop dur avec moi. Dès le début, on s’est trompé à mon sujet à cause de l’épisode avec Lille. Évidemment, faire un clash avec son club et cesser de s’entraîner n’est pas la meilleure solution, mais j’ai été aspiré par le système et je n’avais ni l’expérience ni les personnes autour de moi pour m’aider », confie Florian Thauvin.
Une remise en question et des excuses sincères
Dans un long entretien accordé à *L’Équipe*, le joueur a profité de l’occasion pour faire son mea culpa et reconnaître certains de ses comportements passés. « Par la suite, j’ai aussi eu des attitudes limites, comme mal parler ou réagir à chaud. Je suis très émotif, et j’assume ma part de responsabilité. On apprend de ses erreurs. Je ne me suis jamais cru supérieur aux autres, mais quand je suis en désaccord, je n’ai pas la langue dans ma poche », explique-t-il.









