Tour de France : Van Wilder s’exprime après la victoire de Paret-Peintre au Ventoux
Lors de la 16e étape du Tour de France, disputée ce mardi 22 juillet entre Montpellier et le mont Ventoux, l’émotion et la suspense étaient palpables. Au sommet de cette montée mythique, Valentin Paret-Peintre a réalisé une performance remarquable, offrant à son équipe Soudal – Quick-Step une victoire tant attendue. Cependant, c’est une déclaration inattendue d’Ilan Van Wilder, son coéquipier belge, qui a marqué les esprits et fait parler dans le monde du cyclisme.
Un coup de colère sincère après une étape intense
Dans un moment d’adrénaline, Van Wilder n’a pas hésité à lâcher des mots forts face aux critiques dont l’équipe a fait l’objet ces derniers temps. À l’arrivée, le coureur a lancé, la voix tremblante d’émotion : « Allez vous faire foutre parce qu’on gagne sur le Ventoux. » Quatrième de cette étape cruciale, il a exprimé sa frustration envers ceux qui doutaient de la force de ses coéquipiers, notamment après l’abandon de Remco Evenepoel dans les Pyrénées. Van Wilder voulait remettre les pendules à l’heure, en soulignant le travail acharné de l’équipe et la détermination collective.
« Je suis tellement content, on a travaillé tellement dur, » a-t-il confié aux journalistes, « on a montré ce dont on était capable. Après toutes ces critiques, je leur dis : allez vous faire foutre, on a gagné sur le Ventoux. » »
Une action décisive sur le Mont Ventoux
Le rôle de Van Wilder dans cette victoire a été essentiel. Avec Pascal Eenkhoorn, il a participé à la poursuite dans le groupe de chasse, qui comprenait notamment Julian Alaphilippe. Lorsqu’au sommet, Paret-Peintre s’est échappé avec Ben Healy pour rejoindre Enric Mas en tête, Van Wilder a poursuivi son effort. À seulement un kilomètre de la ligne d’arrivée, il a rattrapé les échappés et a encouragé son leader à le suivre pour lancer le sprint final.
En maintenant un rythme soutenu sur environ 700 mètres, Van Wilder a empêché le retour de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, qui étaient à quelques secondes derrière. Son effort a permis à Paret-Peintre de se positionner idéalement pour le sprint, concrétisant ainsi une étape mémorable pour l’équipe belge.
Une victoire collective et des remerciements
Après l’arrivée, Valentin Paret-Peintre n’a pas manqué de montrer sa gratitude envers Van Wilder en lui sautant dans les bras. Leur complicité sur la route a été évidente, illustrant l’esprit d’équipe qui a permis cette réussite. Malgré l’abandon de leur leader Remco Evenepoel, la formation Soudal – Quick-Step affiche une belle dynamique. En plus de la victoire de Paret-Peintre, Tim Merlier a brillé en remportant deux étapes, à Dunkerque et Châteauroux, tandis qu’Evenepoel avait déjà gagné le contre-la-montre à Caen lors de la cinquième étape.









