France, Suisse
Le Tour de France féminin 2026 s’apprête à marquer une étape majeure en optant pour un départ hors des frontières françaises, une tendance qui commence à se confirmer dans le cyclisme professionnel. Après un début en 2025 à Rotterdam, c’est désormais à Lausanne, sur les rives du lac Léman, que la Grande Boucle féminine s’élancera en 2026. Cette décision, annoncée par Marion Rousse, directrice de la course, témoigne de l’évolution et de la reconnaissance croissante du cyclisme féminin.
Le lancement de la course est prévu pour le 1er août, et cette cinquième édition depuis la refonte de la compétition s’annonce déjà comme un tournant. Marion Rousse explique que le choix de la Suisse, et plus précisément du canton de Vaud, n’est pas anodin : « Nous avons choisi la Suisse car cette région était candidate pour accueillir le départ en 2026 ou 2027 dès la première année. »
Une organisation adaptée à la croissance de la discipline
Le départ à Lausanne intervient avec un décalage de plusieurs jours par rapport au Tour masculin, qui se terminera quelques jours plus tôt. En effet, la course féminine débutera du 1er au 9 août, permettant ainsi à l’organisation de gérer au mieux ces deux événements majeurs. Marion Rousse souligne que cette séparation dans le calendrier est stratégique : « La croissance du cyclisme féminin a été si rapide qu’il devenait difficile de gérer les deux courses simultanément. »
Malgré ce décalage, l’engouement pour le Tour de France féminin ne faiblit pas. Les organisateurs sont confiants : « Même si la course commence quelques jours après le Tour masculin, la passion sera au rendez-vous. » La popularité du cyclisme féminin ne cesse de s’accroître, et Marion Rousse a observé une progression impressionnante en seulement quatre ans. Elle estime que le développement actuel place la discipline à une étape où elle peut désormais rivaliser avec ses homologues masculins en termes de visibilité et d’impact.
Ce choix de départ à l’étranger s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser le cyclisme féminin et de lui donner une envergure internationale. La décision de déplacer le départ hors de France témoigne d’une volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la course et de renforcer la progression de cette discipline en pleine expansion.
