France
Une bataille acharnée pour la visibilité lors de la distribution des bobs dans la caravane du Tour de France
Depuis le début de l’édition 2023 du Tour de France, une course dans la course se joue également derrière les coureurs : celle de la distribution de goodies dans la caravane. Parmi les nombreux acteurs de cette opération de marketing, un jeune homme de 25 ans, Amaury, a vécu une expérience riche en émotions et en défis lors de cette aventure unique. Son rôle : distribuer des sacs en toile et surtout des bobs, ces chapeaux emblématiques, qui font l’objet d’une véritable guerre de visibilité entre les marques.
Une distribution record de 90 000 bobs en trois semaines
Armé d’un triporteur, cet outil pratique et agile, Amaury a parcouru les étapes pour offrir ces accessoires aux spectateurs massés le long des routes. « Sur trois semaines, nous en avons distribué environ 90 000 », confie-t-il, impressionné par l’ampleur de la tâche. La compétition entre différentes marques est féroce, chaque entreprise cherchant à se démarquer dans cette bataille pour attirer l’attention devant les caméras de télévision. Au cœur de cette guerre des goodies, des noms comme Cochonou, Krys, Leclerc ou encore la Française des jeux rivalisent d’ingéniosité pour capter l’attention du public.
Les stratégies pour se démarquer dans la mêlée
Pour faire parler d’elle, chaque marque doit déployer des stratégies astucieuses. « L’objectif est de proposer des animations attractives, de faire en sorte que le public fasse du bruit et que leur goodies soit le plus visible possible », explique Amaury. Il insiste aussi sur l’importance du timing : offrir un chapeau trop tôt dans la journée ou à un mauvais moment peut laisser la place à un concurrent plus opportuniste. Le scénario parfait ? Que le public porte le bob sous les caméras lors des étapes de sprint, ce qui garantit une visibilité maximale et une journée réussie pour la marque.
Des imprévus et des moments marquants
Les souvenirs d’Amaury de cette aventure sont nombreux. Le départ, dans le cadre idyllique de Saint-Malo, reste un moment fort. « J’habite en Haute-Savoie, mais j’ai passé toutes mes vacances dans la région, donc c’était comme jouer à domicile », confie-t-il. Il garde aussi en mémoire l’ambiance électrique à Bédoin, au pied du Mont Ventoux, ou encore à Carcassonne, où l’enthousiasme du public est à son comble. Mais tout n’a pas été sans danger : lors d’une étape à Bagnères-de-Luchon, deux chevaux de trait ont fait irruption sur la route, provoquant une situation inattendue. « J’avais fini ma distribution, habillé avec mes vêtements Jules, lorsque les spectateurs m’ont pris pour un membre de l’organisation et ont demandé de faire quelque chose. Heureusement, la gendarmerie est rapidement intervenue », raconte Amaury.
Une découverte de la France à travers la caravane
Ce Tour de France a permis à Amaury de redécouvrir son pays. Après avoir parcouru le monde dans le cadre de ses voyages, il a été frappé par la diversité et la richesse de la France. « Faire seulement cent kilomètres permet de changer totalement de paysages, de gastronomie et de culture. J’ai réalisé à quel point notre pays est exceptionnel », confie-t-il. Son aventure lui a offert une nouvelle perspective sur la beauté de la France, qu’il considère comme l’un des plus beaux pays du monde.
