Tottenham : Qui est vraiment le problème ? Analyse après la défaite
La dernière défaite de Tottenham face à Everton soulève des questions cruciales sur les responsabilités au sein du club. Alors que les Spurs stagnent en bas du classement, nous devons nous interroger : qui est vraiment le problème ?
Un changement inévitable ?
Après une défaite 3-2 contre Everton, un match qui ne reflète pas la réalité du score, Tottenham a recueilli seulement un point lors de ses six dernières rencontres en Premier League. Actuellement, l’équipe est coincée à la 15e place, ce qui menace de reproduire son pire classement en 31 ans.
Bien qu’Ange Postecoglou ait été élu trois fois entraîneur du mois la saison dernière et ait redonné au club une place en compétition européenne, son avenir semble de plus en plus incertain. Les spéculations sur son départ ne manquent pas, surtout quand on considère que ses prédécesseurs, malgré des résultats meilleurs, n’étaient pas à l’abri d’un licenciement.
Les vraies responsabilités de la direction
Tottenham a diagnostiqué ses problèmes de manière plus profonde. Depuis 25 ans, le club affiche des revenus de premier plan, mais n’a remporté qu’un seul trophée, la Coupe de la Ligue en 2008. En revanche, le président Daniel Levy, qui a pris les rênes en décembre 2000, continue de bénéficier d’une rémunération faramineuse, ayant perçu un package de 6,5 millions £ (environ 7,9 millions €) la saison dernière, dont un bonus de 3 millions £ (environ 3,6 millions €).
Bien que Levy ait contribué à l’éclosion d’une nouvelle infrastructure et d’un stade ambitieux, sa gestion a entraîné des niveaux d’endettement record et des pertes financières pendant quatre années consécutives. Les tensions avec les supporters sur les prix des billets et autres questions ne font qu’ajouter à la frustration générale.
L’exemple à suivre : Brighton
Dans cette situation, les Spurs pourraient tirer des leçons d’équipes comme Brighton. Avec des ressources plus limitées, Brighton a su établir un cadre de leadership clair, investir intelligemment et recruter judicieusement. Leur transformation en une équipe compétitive en Premier League est un modèle d’efficacité.
Les ambitions de Manchester United doivent également s’ajuster à la réalité actuelle. Bien qu’ils ne soient pas en danger de relégation, leur position en milieu de tableau souligne une saison décevante. L’entraîneur Ruben Amorim exhorte son équipe à reconnaître qu’elle doit apprendre des expériences d’autres clubs.
Andoni Iraola, une lumière pour Bournemouth
Du côté des équipes qui réussissent, Andoni Iraola a pris les rênes de Bournemouth après avoir succédé à Gary O’Neil et a rapidement montré sa valeur. Son approche audacieuse du jeu a propulsé Bournemouth, avec des performances impressionnantes, y compris une récente victoire 4-1 contre Newcastle, malgré l’absence de plusieurs joueurs clés.
Cette victoire exemplifie le type d’adaptabilité et de tactique que d’autres clubs, y compris Tottenham, pourraient envisager. Iraola a prouvé sa capacité à transformer une équipe à travers un style de jeu engageant et efficace.