Les incidents USAP-Racing 92 accaparent la scène du Top 14 après une nouvelle défaite de l’USAP. Samedi soir, l’équipe catalane s’est inclinée 15-28 face au Racing 92, atteignant une troisième défaite en trois journées et entamant une période déjà sombre sur le plan sportif et extra sportif. Des débordements en tribunes et sur la pelouse ont entaché la soirée, augmentant les risques de sanctions pour le club catalan.
À la 76e minute, un accrochage entre Noé Della Schiava et Fabien Sanconnie a conduit à deux cartons jaunes, puis un individu s’est introduit sur le terrain. Il a été aussitôt interpellé par la police et placé en garde à vue, pendant que l’un des dirigeants de l’USAP déposait plainte au commissariat de Perpignan peu après minuit.
Par ailleurs, des jets de bières ont été signalés, et un membre du staff francilien aurait renversé un pichet sur des supporters. Ces débordements alimentent l’inquiétude de la LNR, qui suit le dossier de près après des incidents similaires à Grenoble en juin dernier, lorsque l’USAP a été condamnée à 25 000 € d’amende et à une suspension de terrain avec sursis sur trois ans, décision sur laquelle le club avait fait appel et qui restait en instance.
Face à ces faits, la commission de discipline pourrait intervenir en urgence. Le club risque un huis clos ou une délocalisation du prochain match à domicile contre le Stade Français, prévu le samedi 4 octobre à 16h35, sous réserve d’une décision. Les options pour accueillir le match se limitent, dans un rayon de 75 kilomètres, à des lieux comme Narbonne (trop proche), Gérone (organisation et homologation non garanties) ou Béziers. Quelles que soient les conclusions, Aimé-Giral affichait systématiquement guichets fermés et plus de 14 000 supporters, fidèles malgré le début de saison difficile. Si la commission s’avère clémente et qu’aucun acte de violence n’est retenu, l’USAP pourrait s’en sortir; sinon, il faudra peut-être parcourir une longue centaine de kilomètres pour voir Perpignan-Paris.









