Thomas Tuchel : L’échec de l’Angleterre à produire des entraîneurs
L'arrivée de Tuchel révèle l'incapacité de l'Angleterre à former des entraîneurs de haut niveau.
Angleterre
Dans le paysage du football mondial, l’Angleterre, malgré son prestigieux palmarès, fait face à une crise révélatrice en matière de formation d’entraîneurs. L’arrivée de Thomas Tuchel à la tête de l’équipe nationale est perçue comme un échec de la part de la Fédération anglaise pour identifier des talents locaux capables de guider une équipe de ce calibre.
Une situation préoccupante
Le pays du football, vainqueur de la Coupe du Monde, a du mal à produire des entraîneurs compétents. Bien qu’elle dispose toujours de managers pour 11 équipes nationales, comme la France et l’Italie, seuls le pays basque avec 14 entraîneurs dépassent ce nombre. Pourtant, selon le classement mondial de la FIFA, les meilleures de ces sélections comprennent des équipes comme la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande et Porto Rico, ce qui souligne un problème évident.
Observation des tendances
Le recours à des entraîneurs étrangers par l’Angleterre est inhabituel par rapport aux grandes nations de football. L’Italie, par exemple, n’a eu qu’un seul entraîneur étranger en près de 60 ans, tandis que l’Allemagne n’a pas eu de sélectionneur étranger depuis 1926. Ce constat soulève des questions sur la capacité de l’Angleterre à se positionner parmi les élites du football, non seulement au niveau des joueurs, mais aussi des entraîneurs.
Les raisons de l’échec anglais
Malgré des réformes récentes dans le système des académies, l’Angleterre semble toujours insuffisamment équipée pour produire des entraîneurs de haut niveau. Le dernier Anglais à avoir remporté un championnat est Howard Wilkinson en 1992. Les tentatives pour combler ce vide ont mené à un mécanisme où les entraîneurs anglais doivent faire face à des défis uniques dans la Premier League, regardant souvent vers l’étranger pour remplir ce rôle crucial.
Vers un avenir meilleur ?
Avec une nouvelle génération de joueurs talentueux émergents, l’espoir est que l’Angleterre puisse transformer ses progrès sur le terrain en une capacité à former des entraîneurs aussi compétents. Pourtant, le chemin est encore long. L’histoire montre que d’autres nations, après avoir subi des restructurations, ont pu développer une culture d’entraîneurs innovants, quelque chose que l’Angleterre doit aspirer à atteindre.
