Thomas Tuchel, nouvel entraîneur de l’équipe d’Angleterre, a surpris lors de son premier match à la tête des Three Lions en refusant de chanter l’hymne national « God Save The King » avant la rencontre contre l’Albanie. Le technicien allemand a expliqué qu’il devait d’abord « mériter le droit » de chanter cet hymne emblématique.
Un choix personnel pour respecter l’hymne
Depuis sa nomination, Thomas Tuchel a souvent été interrogé sur sa volonté de chanter l’hymne anglais. Troisième sélectionneur non-anglophone à diriger l’Angleterre après Sven Goran Eriksson et Fabio Capello, il a toujours indiqué qu’il souhaitait s’imprégner pleinement du rôle avant de se joindre à ce moment symbolique.
Dans sa dernière conférence de presse, Tuchel a souligné l’importance émotionnelle et la puissance de cet hymne national : « Cela signifie tout. Ça veut dire beaucoup pour moi, je peux vous l’assurer. Mais je ressens que, parce qu’il est tellement significatif et chargé d’émotions, je dois mériter mon droit de le chanter. Ce n’est pas donné d’emblée. On ne peut pas simplement le chanter. »
Il a poursuivi en expliquant qu’il gagnerait ce droit « par les résultats, en construisant un groupe, en faisant correctement mon travail et en créant un sentiment où peut-être vous direz un jour ‘Maintenant c’est le moment de chanter, tu l’as bien mérité et tu es désormais un vrai Anglais.’ »
Un parallèle avec Lee Carsley
Cette position rappelle celle de Lee Carsley, qui avait été critiqué pour ne pas avoir chanté l’hymne lors de son passage en tant qu’entraîneur par intérim. Bien qu’Anglais, Carsley avait joué pour la République d’Irlande et avait expliqué que, par habitude, il évitait de chanter les hymnes pour ne pas laisser son esprit se détacher du match.
La présence de Tuchel dans les stades remise en question
Outre le débat autour de l’hymne, Thomas Tuchel a également essuyé des critiques concernant le nombre de matchs qu’il suit en personne, notamment parce qu’il réside toujours en Allemagne et fait souvent la navette pour son travail en Angleterre.
Pour se défendre, l’entraîneur a précisé : « J’ai assisté à 25 matchs ces neuf dernières semaines. Peut-être que j’aurais pu en voir 28, mais lors des week-ends de Premier League où je ne me déplace pas, je regarde au minimum cinq matchs en direct sur un grand écran. »
Il a aussi demandé un peu de confiance quant à sa méthode de travail en insistant sur le fait qu’il voyage aussi régulièrement pour aller voir ses enfants à Munich.










