Angleterre
Thomas Tuchel a du sourire en évoquant son calendrier à venir en tant que sélectionneur de l’Angleterre. Ses deux prochains matches officiels sont contre Andorre, espacés respectivement de plus de deux et cinq mois. Entre-temps, il ne dirigera qu’un match amical face au Sénégal, un rythme bien différent de ce à quoi il était habitué jusqu’ici. Il doit donc apprendre vite. Après des victoires sans éclat mais maîtrisées contre l’Albanie et la Lettonie, voici cinq enseignements à retenir de son premier rassemblement avec les Three Lions.
Maximiser le potentiel de Jude Bellingham
Il peut sembler évident de considérer Jude Bellingham comme l’un des meilleurs joueurs de l’Angleterre, un diamant brut capable de changer le cours d’un match. Pourtant, le défi pour Tuchel est de trouver comment l’utiliser au mieux : en numéro 6 ou en numéro 10 ? Le joueur du Real Madrid montre un bel appétit offensif, mais il risque parfois de vouloir en faire trop.
Les combinaisons offensives ont manqué de fluidité lors du match contre la Lettonie, signalant que le rôle idéal de Bellingham dans cette équipe doit encore être affiné. Le Ballon d’Or pointe peut-être à l’horizon, mais pour l’instant, Tuchel doit parvenir à faire de lui un élément-clé au service du collectif anglais.
Limiter les descentes profondes de Harry Kane
Avec 71 buts en 105 sélections, il paraît saugrenu de remettre en question le rôle de Harry Kane en pointe. Pourtant, lorsque Tuchel l’a entraîné au Bayern Munich, il lui avait indiqué que sa place était dans la surface adversaire. Les deux premiers buts de Kane sous la houlette de Tuchel sont venus de près du but, renforçant l’idée que l’attaquant devra privilégier sa position dans la zone de finition.
La légende de Kane est déjà bien établie, mais Tuchel souhaite encore améliorer son incroyable ratio de buts par match.
L’émergence d’un avenir prometteur
Les performances de Myles Lewis-Skelly lors de ses deux premières rencontres avec l’Angleterre illustrent la profondeur impressionnante du vivier anglais en jeunes talents. Tandis que le jeune milieu évoluait avec confiance, un autre espoir de 17 ans, Ethan Nwaneri d’Arsenal, inscrivait un sublime but avec les moins de 21 ans.
Au-delà du présent et de la Coupe du Monde 2026, Lewis-Skelly incarne l’assurance d’un avenir brillant pour les Three Lions si Tuchel reste aux commandes.
Des joueurs en embuscade pour intégrer l’équipe
Le but d’Eberechi Eze contre la Lettonie, bien que chanceux, a montré toute la dangerosité du joueur de Crystal Palace. En attaquant sans cesse les défenseurs, il démontre qu’il mérite bien sa place dans la conversation concernant les options offensives de Tuchel.
Avec Jack Grealish non retenu et Phil Foden en difficulté, Eze pourrait avoir un rôle important dans ce nouveau projet anglais. Sa montée en puissance en fait un profil prometteur sur le côté droit ou dans l’entrejeu.
Le renouvellement inévitable de la défense centrale
John Stones a été un pilier de l’équipe anglaise pendant une décennie et on aimerait voir ses 83 sélections devenir un record de 100, mais cet objectif semble désormais hors de portée. De même, Harry Maguire ne semble pas incarner l’avenir du poste dans la défense centrale anglaise, malgré quelques améliorations espérées sous Ruben Amorim en club.
Bien que le premier match contre la Lettonie ait peu permis de juger, Tuchel semble déjà apprécier les prestations d’Ezro Konsa et Marc Guehi, deux jeunes défenseurs présents lors de son premier rassemblement.
source:https://www.mirror.co.uk/sport/football/news/thomas-tuchel-england-takeaways-bellingham-34928062
