Ancien joueur du FC Barcelone, Thierry Henry n’a pas du tout apprécié la défaite du Barça contre le Paris Saint-Germain (1-2) mercredi en Ligue des Champions. Le consultant français pointe Hansi Flick comme responsable de cette contre‑performance et juge son obstination coupable. Il rappelle que le PSG a exploité le piège du hors-jeu Barça, un choix tactique qui peut coûter cher.
Le Barça s’est retrouvé piégé par sa propre stratégie. Depuis la saison dernière, l’équipe évolue très haut et place sa défense près du milieu pour maintenir les attaquants adverses en position de hors-jeu. Cette approche a porté ses fruits dans plusieurs matchs et explique certains titres, mais elle peut aussi être exploitable par des adversaires aussi compétitifs que le PSG. Henry affirme que ce piège n’est pas une garantie et demande des adaptations lorsque le contexte l’exige.
Parti à la limite du hors‑jeu, Achraf Hakimi a profité de l’ouverture pour offrir le but de la victoire à Gonçalo Ramos dans les dernières minutes. Cette action a alimenté la critique d’Henry sur CBS Sports, qui affirme que le piège peut coûter cher dans les grands rendez-vous. Le Français ne comprend pas comment l’entraîneur peut persévérer dans ce plan, surtout face à des équipes capables de réagir rapidement. Il pointe l’environnement compétitif de la Ligue des Champions exigeant des solutions plus adaptatives.
« Vous ne pouvez pas jouer en Ligue des Champions avec une ligne aussi haute. Je suis désolé. Lorsque vous jouez contre de bonnes équipes, vous allez être exposés. Et c’est exactement ce qui s’est passé. À chaque appel effectué dans le bon timing, cela mène au but. On l’a déjà dit : ils ne veulent pas changer cela, et je comprends que certains entraîneurs puissent être têtus dans leur plan de jeu, mais cela peut coûter cher dans les grands matchs. »
Critiqué à de nombreuses reprises, Hansi Flick ne semble pas disposé à faire marche arrière. Il est régulièrement remis en question pour sa gestion des moments clés des rencontres. Pour Henry, les grands matchs exigent des choix plus pragmatiques et moins polarisants.









