John Textor souhaite céder ses parts au Crystal Palace, enjeux européens
Malgré ses intentions de vendre ses parts, John Textor demeure actionnaire à hauteur de 45 % du club londonien Crystal Palace. Cette situation soulève de sérieuses inquiétudes concernant la participation du club en Ligue Europa, compétition pour laquelle ils ont obtenu leur qualification cette saison. En effet, la présence de Textor dans la structure du club pourrait contrevenir aux règles de la multi-propriété fixées par l’UEFA, ce qui pourrait entraîner des sanctions pour les Eagles.
Un conflit d’intérêts potentiel entre clubs européens
Créé en 1861, Crystal Palace a connu une année historique en 2025, avec sa première victoire en Coupe d’Angleterre face à Manchester City, un trophée majeur qui lui ouvre désormais les portes de la scène européenne. Cependant, la qualification en Ligue Europa pourrait être compromise par la situation de propriété de l’Américain John Textor, également propriétaire d’Eagle Football Group et de l’Olympique Lyonnais. En effet, Textor détient une participation significative dans plusieurs clubs européens, ce qui pourrait constituer une violation des règles de la UEFA concernant la multi-propriété.
Les enjeux pour le club londonien et ses autres participations
Bien que Textor ne détienne pas la majorité absolue des parts du Crystal Palace, il en reste le principal investisseur avec 45 %. La problématique réside dans le fait qu’il est aussi l’actionnaire principal de l’Olympique Lyonnais, qualifié cette saison en Ligue Europa, ainsi que de Brondby, club danois également engagé en Coupe d’Europe. Selon les règles de l’UEFA, cette situation pourrait empêcher le club londonien de disputer la compétition européenne, sous prétexte de conflit d’intérêts.
Le Daily Mail rapporte que le Crystal Palace a sollicité une entrevue d’urgence avec l’instance européenne pour clarifier la situation. Le club se veut néanmoins confiant, arguant que la majorité de ses droits de vote appartient à d’autres membres du conseil d’administration et que Textor ne prend pas de décisions seul. Si l’UEFA ne valide pas leur position, le club pourrait être relégué en Ligue Conférence, ce qui compliquerait davantage leur avenir européen, notamment face à l’intérêt du club danois de Brondby, détenu par David Blitzer, qui possède 10 % des parts du Palace.
Une volonté claire de vendre ou d’éviter des sanctions
John Textor a récemment rencontré à nouveau l’UEFA, comme cela avait été le cas pour l’Olympique Lyonnais, pour exposer ses arguments. Lors d’un entretien avec le Daily Mail, l’homme d’affaires américain s’est montré confiant, affirmant que son influence sur le club londonien est limitée. « Tout le Royaume-Uni sait que je n’ai pas de pouvoir décisif chez Crystal Palace. La réunion s’est bien déroulée, ils ont écouté, et nous attendons de voir ce qui se passera. Si je voulais vendre, je ne tenterais pas de garder mes parts. Nous essayons d’aider à dissocier ma participation et à faciliter la vente. Nous voulions acheter le club, mais cela ne s’est pas concrétisé, alors nous tentons de gérer la situation avec l’UEFA », a-t-il déclaré.
Selon lui, sans rachat complet du club londonien, il préférerait céder ses parts plutôt que de rester actionnaire tout en étant limité dans ses décisions. La question reste ouverte quant à la suite des démarches, mais la priorité semble être de dissocier ses intérêts pour éviter toute sanction européenne.









