Le lundi 3 février, Teddy Riner, quintuple champion olympique de judo, a exprimé son inquiétude concernant la baisse du budget alloué au sport en France lors de l’inauguration du dojo du Paris-Saint-Germain au Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine.
Un appel à l’action pour un budget sportif renforcé
Riner a déclaré : « Je veux que l’État mette du budget », soulignant que le sport est non seulement essentiel pour la santé, mais également un « moyen d’insertion pour les jeunes ». Ce thème récurrent est au cœur des préoccupations de nombreux athlètes, qui s’étaient unis il y a quelques semaines dans une tribune pour dénoncer les coupes budgétaires prévues par le gouvernement.
Des retombées positives face à la fronde des sportifs
À la suite des réactions des sportifs, Riner et ses collègues ont réussi à obtenir une réduction moins importante que celle initialement planifiée. Leur combat a été soutenu par le président Emmanuel Macron, qui a écouté leurs revendications.
Le contexte économique du sport en France
Actuellement, les 25 joueurs de l’équipe de France de football sélectionnés pour l’Euro 2024 totalisent des salaires annuels de 226 millions d’euros. En tenant compte d’une possibilité de salaire mensuel de 10 000 euros par joueur, soit environ 3 millions d’euros au total, il reste ainsi 223 millions d’euros à allouer pour le budget sportif de 2025. Cela soulève de nombreuses questions sur la répartition des ressources au sein du sport en France et la nécessité d’un investissement accru, un point que Teddy Riner a également évoqué.
Les inquiétudes face à la situation économique
Teddy Riner, tout en plaidant pour davantage de soutien public envers le sport, semble se heurter à une réalité économique préoccupante. En effet, l’économie française peine à financer des dépenses sportives ou culturelles plus importantes, contrastant avec les attentes des athlètes, dont certains évoquent des niveaux d’investissement que les générations précédentes n’avaient pas connus.










