Tags à Clamecy : les supporters de Dijon suspects d’actes de vandalisme
La ville de Clamecy a été récemment le théâtre de dégradations attribuées à des supporters du club de Dijon, les LB’12. Ce vandalisme, qui a eu lieu dans la nuit du 4 au 5 octobre, soulève des interrogations sur le comportement des groupes de supporters dans le football.
Des tags à Clamecy
Les rues de la cité des Flotteurs, notamment la rue de la Tour, ont été marquées par des tags, qui sont accusés d’être l’œuvre des fans dijonnais. Le maire, Nicolas Bourdoune, a souligné que ces inscriptions portent atteinte à l’esthétique de la ville.
Un parallèle a été fait avec d’autres incidents similaires sur la voie express de contournement près d’Avallon, où des tags jugés offensants ont également été rapportés. « Des tags des LB’12 s’en prennent à l’UA90, le club des ultras d’Auxerre », a-t-il précisé.
Constatations et enquêtes
Dès le matin du 5 octobre, le maire, accompagné de la police municipale, a découvert plusieurs graffiti : dans l’escalier de la Vieille-Rome et sur le sol récemment rénové de la rue de la Tour, à proximité de la collégiale. Des photos ont été prises et une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.
« En faisant des recherches sur Internet, j’ai pu retrouver ce qu’était ce LB’12 : ce sont les Lingon’s Boys de Dijon », a déclaré Bourdoune. Il a également précisé que le club dijonnais jouait un match de National (3e division) le soir du 4 octobre, ajoutant ainsi un élément de contexte à ces événements.
Difficultés d’identification des vandales
Identifier les auteurs de ces dégradations s’avère complexe. « Nous avons vérifié les caméras, mais la dégradation a eu lieu après minuit, donc nous n’avons rien vu. De plus, il n’y a pas de caméra dans l’escalier de la Vieille-Rome », a indiqué le maire.
Nettoyage des tags
Les efforts pour effacer ces graffitis sont déjà en cours, bien que cela représente un défi. Les services techniques de la ville ont commencé un nettoyage, notamment pour le tag dans l’escalier de la Vieille-Rome. « Quand on nettoie avec un karcher, cela enlève la partie supérieure du tag mais incruste davantage l’inscription dans la pierre poreuse », a expliqué Bourdoune.
En raison de la nature publique de ces lieux, la municipalité est responsable de l’effacement de ces inscriptions.
Implications pour les clubs de supporters
La responsabilité du club de supporters n’est pas systématiquement engagée, car ils n’ont pas de contrôle sur les actions de leurs membres en dehors des stades. Toutefois, ces incidents soulèvent des questions sur la culture des supporters et le respect des espaces publics.