France
Après une année 2025 monumentale, le Slovène Pogacar, âgé de 27 ans et leader d’UAE Team Emirates, a inscrit son nom dans l’histoire du cyclisme. Il a remporté vingt courses majeures, dont le Tour de France, et triomphé sur trois Monuments : le Tour des Flandres, Liège–Bastogne–Liège et la Lombardie. Il a également remporté les championnats du monde et d’Europe, sans oublier le Critérium du Dauphiné.
Sa saison a été décrite par Pogacar lui-même comme la meilleure de sa carrière et l’a propulsé dans une autre dimension financière. Après son triplé Giro‑Tour‑Mondiaux en 2024, il a prolongé son contrat avec UAE Team Emirates jusqu’en 2030, avec un salaire annuel de 8 millions d’euros, soit une hausse par rapport aux 6 millions précédents. Selon La Gazzetta dello Sport, les primes liées aux victoires dans les grandes courses s’élèvent à 1 million d’euros pour le Tour de France, 500 000 euros pour le Giro, 500 000 pour la Vuelta et 250 000 pour les Mondiaux. Pour 2025, ses succès au Tour et aux championnats du monde ont généré 1,25 million d’euros supplémentaires.
Au-delà du salaire et des primes, les partenariats commerciaux constituent une part majeure de ses revenus. Gérés par l’agence A & J All Sports, Pogacar compte neuf sponsors importants : Colnago (vélos), DMT (chaussures), MET (casques), Continental (pneus), Enervit (nutrition), Jana (eau), Plume (wifi), l’office du tourisme slovène et MyWhoosh (cyclisme virtuel).
Le merchandising représente également un levier important. Les produits à son effigie — vêtements, vélos, casques et lunettes — ont généré au moins 1 million d’euros en 2025, contre 500 000 l’année précédente. Certaines pièces, comme le maillot porté lors des Strade Bianche, se sont vendues à 30 000 euros. Les bénéfices issus de la ligne Pissei sont reversés à la Fondation Tadej Pogacar, qui soutient la recherche contre le cancer et finance l’Academy accueillant 200 enfants slovènes.
Au total, entre salaire, primes, sponsors et merchandising, Pogacar aurait encaissé environ 12 millions d’euros en 2025. Le Slovène est devenu une référence du sport et une véritable « machine à cash », selon les médias italiens. En parallèle, la valeur de son image continue de croître chaque année selon son manager Alex Carera, et le quadruple vainqueur du Tour de France pourrait poursuivre sur cette dynamique, hors du vélo.
