France
La Commission de Discipline de la LNR a sanctionné le stade Aimé-Giral de Perpignan après les incidents constatés lors de la réception du Racing 92 le 20 septembre, en 3e journée de Top 14. Le club perpignanais écope d’une amende de 50 000 euros, dont 2 000 euros assortis d’un sursis, et voit son terrain suspendu pour deux matches (dont un sursis). Cette décision marque une nouvelle étape dans les sanctions frappant l’Usap pour des débordements impliquant joueurs et supporters.
Concrètement, une suspension de stade en rugby ne conduit pas à huis clos, mais à une délocalisation potentielle des matchs. Le club devra trouver une enceinte alternative située à au moins 75 kilomètres à vol d’oiseau du stade. La LNR précise que cette délocalisation est l’éventualité retenue si les conditions le permettent et que le calendrier sera réaménagé en conséquence.
Sur le plan sportif, les deux rencontres à venir ne seront pas nécessairement jouées dans l’enceinte catalane. Le match de la 6e journée contre le Stade Français est maintenu à Perpignan, tout comme celui de la 8e journée face à Bordeaux-Bègles, selon les informations en cours. Cependant, des sources évoquent que le match délocalisé pourrait être la réception de Montpellier programmée le samedi 22 novembre, et la Ligue laisse au club sanctionné le temps d’organiser l’opération.
Perpignan a annoncé son intention de faire appel de la décision. Tant que l’appel est suspensif, la délocalisation du match n’est pas garantie avec certitude. L’Usap envisage, si nécessaire, un déplacement à Béziers, comme cela avait été le cas l’an passé pour l’ouverture du Top 14 face à Montpellier, lorsque la nouvelle pelouse hybride d’Aimé-Giral n’était pas prête. Narbonne pourrait également être envisagée comme solution alternative.
