Le mercato d’été touche à sa fin et, comme souvent, les chiffres affichent une furieuse activité côté anglais. Selon Transfermarkt, Liverpool prend largement la tête des dépenses avec près de 481,9 millions d’euros injectés. Chelsea et Arsenal complètent ce trio de tête, loin devant les autres clubs du Big 5. Parmi les curiosités du classement, on retrouve le Bayer Leverkusen en neuvième position avec 198,2 millions d’euros dépensés, la seule écurie non anglaise du top, et surtout Sunderland, promu du nord-est, qui ferme la marche des clubs ayant beaucoup dépensé avec 187,9 millions d’euros.
Un bilan des dépenses estivales du Big 5
Au total, les Reds affichent 481,9 M€ investis cet été, suivis de Chelsea à 328,2 M€ et d’Arsenal à 293,5 M€. Dans le reste du top 10, on observe l’élément surprenant d’un club allemand qui se glisse dans le peloton: Leverkusen, avec 198,2 M€. Sunderland constitue la grande inconnue du classement, étant le seul promu à apparaître dans cette zone des dépenses élevées, avec 187,9 M€. De leur côté, Burnley, autre promu, ont dépensé 128,7 M€, tandis que le Paris FC, premier club français du tableau, n’affiche que 57,3 M€. Lorient, quant à lui, clôt le rang avec 2,2 M€ dépensés. Brexit ou non, le Royaume-Uni semble déployer une vigueur financière que l’on ne retrouve pas partout en Europe.
Sunderland : un pari risqué pour le maintien
Les Black Cats n’ont pas hésité à financer leur ambition estivale: 187,9 M€ investis, une somme conséquente pour un promu, destinée à densifier l’effectif et à accroître les chances de se maintenir en Premier League. Cette stratégie soulève toutefois des questions sur la durabilité et l’efficacité de tels investissements sur la durée, alors que la réalité sportive impose des résultats concrets pour justifier une telle enveloppe.
Panorama européen et implications en Premier League
Si l’Angleterre demeure le terrain privilégié des dépenses, d’autres clubs européens montrent des dynamiques différentes. Leverkusen illustre que des budgets ambitieux existent en dehors de la Premier League, et Sunderland s’efforce de convertir cet élan financier en performance sur le terrain. Pour les supporters, l’enjeu est clair: traduire ces investissements en résultats en championnat et, pourquoi pas, en visibilité européenne dans les saisons à venir.
Conclusion
Au terme du mercato estival, Sunderland s’impose comme l’un des clubs les plus dépensiers d’Europe, symbole d’un mercato où les transferts et les montants engagés en Premier League restent au cœur du paysage footballistique. Le challenge pour les Black Cats est désormais de transformer ce plan financier ambitieux en résultats concrets sur le terrain et en stabilité sportive à long terme.









